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Seven seconds, la série « Que justice soit faite » de Netflix

Par Anneju71 @LesMotordus

Hello mes tordus,

Cela fait un petit moment que je ne vous ai pas parlé d’une série. Je vous rassure, j’en dévore toujours autant même si le cru de ces derniers temps est loin, mais très loin d’être exceptionnel.

Heureusement qu’il y a quelques pépites bien cachées et qui méritent d’être visionnées. Je vais vous parler d’une série Netflix. Ok je vous entends râler, car vous n’avez pas Netflix. Alors 2 choses : Netflix c’est vraiment pas cher et il propose des séries vraiment sympas, secondo, tout ce qui passe sur Netflix se trouve en streaming sur beaucoup de sites sur Internet. Donc pas de panique. Il est vrai que si vous attendez de les voir sur les chaînes françaises, c’est foutu ! Si vous me suivez, vous savez que ce qui passe sur les chaînes françaises ne représentent que 5% de tous mes visionnages.

Alors parlons de « Seven seconds« . Tiens cela me rappelle une chanson que j’ai toujours bien aimé. Bref, je m’éloigne….Revenons à nos moutons.

Fait divers : Brenton Butler, un jeune noir, se fait faucher par un flic. Il lui faudra 7 secondes pour prendre la décision qui va déclencher tout.  Plutôt que de se dénoncer, il fait appel à son supérieur, le rustre DiAngelo, qui décide d’étouffer l’affaire.  Une jeune procureur qui est très amie avec la bouteille va se retrouver sur le dossier. Au début, elle ne cherche même pas à se battre car elle sait que ce petit groupe de flics fait la loi et que surtout elle a un paquet de bouteilles vides qui lui collent aux fesses. Sauf qu’un jour, elle va se réveiller face à tout ce système judiciaire aux milles ramifications !

Cette série est une pure série américaine comme je les aime. Celles où les américains en prennent plein la tronche, même s’ils sont toujours doués pour nous filer une petite dose de moralité. A partir de ce fait divers (qui fait penser à plein d’autres aux USA), la réalisatrice (Veena Sud) s’attaque au système judiciaire américain avec à cette puissance que les forces de l’ordre peuvent représenter avec ses violences policières, cette mafia « policière » où on est tous une grande famille, souvent un système judiciaire bien pourri, des bavures maquillées, des preuves falsifiées…et j’en passe. Le tout saupoudré de tension afro-américaine : le flic contre le « black ». Combat racial perpétuel depuis des siècles.

En même temps, que nous allons suivre cette « famille policière », la réalisatrice nous fait voir aussi le côté de la famille de la victime, avec une mère émouvante (Regina King). Sans oublier, l’enquête en parallèle menée par la procureure adjointe (Clare-Hope Ashitey) , et un inspecteur aux méthodes peu conventionnelles (Micheal Mosley) que j’ai adoré.

Le sujet de cette série peut faire penser à quelque chose de déjà vu et revu. Sauf que la réalisatrice n’expose pas qu’un seul sujet. On va suivre cette famille de flics, dont la loi du silence va devenir étouffante pour plus d’un. L’assistante du procureur qui va aussi lutter contre ses démons. Il est clair que ce n’est pas un joli tableau qui est peint. Mais il y a de l’espoir ! Mettre à terre des ripoux qui font la mauvaise réputation des flics et du système judiciaire, de l’équité de le déroulement d’une enquête que ça soit un black ou un blanc.

Alors vous l’avez compris, je vous la conseille vivement cette série. Elle est super bien construite, un casting parfait. Et une saison qui se termine. Pendant quelques temps, Netflix pensait en faire une seconde, dans le style True Detective, American Crime story, mais non, il n’y en aura pas de seconde.

N’oubliez pas que 7 secondes peuvent tout changer :-).


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