The Smiths Peter Hammill Kate Bush Tom Waits
La mémoire me revient, et ça fait mal.
J’entends les bruits, je vois les couleurs, je vois les gens et les reflets de la lumière à la superficie de l’eau.
Dans ma tête il fait sombre, comme dans une pièce trop longtemps fermée à clef.
A la recherche du temps perdu. Mais pourquoi faire ? Que puis-je retrouver si ce n’est un nouveau vertige devant l’abîme ? On a toujours tendance à sublimer le passé. On a besoin de s’agripper à quelque chose, et les bribes d’images de ce qu’on a vécu ne demandent qu’à être éditées. Pour faire surgir une histoire, un récit.
Pour qu’on se dise « c’était mieux avant, c’était le paradis mais je ne m’en rendais pas compte ».
La seule phrase qui vaille : le temps passe beaucoup trop vite. Et toute tentative d’essayer de le fixer est vouée à l’échec.
La vie, c’est comme les vagues, ça va et ça vient, c’est haut et puis c’est bas.
La lumière est magique, j’ai toujours été assoiffé de lumière, et de ses effets sur les éléments. Un jeu d’ombres suffit à faire naître l’illusion. Un trait, un cercle, une éclaboussure.
Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Oui, si l’âme n’est pas petite.