Une autobiographie sans esbroufe. Un homme, écrivain et homme politique, dont j’ai découvert le parcours, et qui m’a fait voir le monde autrement. Henri Lopes est Congolais. Né en 1937 de parents métis (ses deux grands-mères ont eu des enfants de colons, français et belge), il montre les méfaits de « l’indigénat », qui sera aboli. Il nous fait vivre les Indépendances, la mise en place des premiers gouvernements après la décolonisation. Il participe à ces luttes, il prend ses responsabilités dans l’organisation de l’Éducation nationale au Congo Brazzaville, devient ministre puis ambassadeur, militant toujours pour son pays et pour l’Afrique. Il a côtoyé un grand nombre de personnalités du monde entier. Son livre embrasse le monde et nous le fait voir depuis l’Afrique. Il sait ce qu’il doit aux autres, à ses amis, aux « sans identités fixes », à ses compagnons de lutte, à sa femme, Nirva, native de Marie-Galante, à ses enfants. Il célèbre « le mariage des cultures ».