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Polanski, Ramadan, Depardieu

Publié le 31 août 2018 par Le Journal De Personne
Il y a quelque chose en nous... qui peut toujours mal tourner... Comment on l'appelle déjà ?

La liberté... ce qui nous rend dignes et en même temps fragiles à souhait...

Mauvais signe : c'est avec cette même liberté qu'on court le risque de se perdre, de se damner ou d'être condamné.

Quelque chose en nous qui peut toujours basculer... du bon comme du mauvais côté.

On aspire vers le Bien, tout en étant aspiré par le Mal... pas le temps de respirer...

Qui n'a pas encore goûté à la proximité du beau et du laid n'a encore goûté à rien de vrai.

Le prêtre en nous n'est jamais parvenu à chasser le traître. Tenter d'embrasser Dieu tout en étant tenté de flirter avec le diable.

La tentation la plus infime peut nous apparaître sublime... c'est ça l'abîme !

Même le plus innocent finit par se sentir coupable.

Et même si on a un nom au-dessus de tout soupçon, on n'est pas à l'abri d'un faux-jeton : Roman Polanski, Tariq Ramadan, Gérard Depardieu ne sont pas des exceptions... ils n'ont fait et ne font que confirmer la règle de notre décomposition :

La marche que l'on gravit pour monter au ciel n'est pas assurée, elle peut céder et nous faire trébucher et donc entrainer notre descente en enfer.

On se croirait au théâtre, du côté de chez Racine :

Un fait nouveau survient, invite les plus vives passions, irrite la plus saine des raisons et précipite notre héros hors de sa vitrine comme pour illustrer sa ruine et la nuit à laquelle il se destine.

Il n'y a pas plus Tragique que la Comédie Humaine !

Le scandale c'est d'être scandalisé, s'en étonner ou s'en offusquer. C'est comme c'est. C'est comme ça.

Promiscuité de la belle et de la bête.

Et tout compte fait, tout maître peut s'avérer laquais s'il ignore ou feint d'ignorer ce qu'il y a dans son paquet : des nœuds à dénouer.

Et cela en dit long sur notre désir, sur notre faculté de désirer.

Une faculté supérieure de désirer qu'on appelle : volonté...

Et une faculté inférieure de désirer qu'on appelle : volupté...

Aucune des deux n'est jamais sûre de l'emporter... une fois pour toutes !

Parce que la bête nous guette, tout sujet peut à tout moment se retrouver assujetti, au tapis... à souffrir du conflit entre l'âme et le corps, entre la volonté et la volupté.

Qui gouverne qui ?

Le bleu, le rouge ou le violet ?

Lequel est libre ? Lequel est enchainé ?

Même la parole dite "libérée", n'est pas moins enchainée à une mode qui fait tout ce qu'il faut pour qu'elle soit déchainée.

Et moi, je ne sais toujours pas, qui est innocent ?

Non pas parmi eux, mais parmi nous !

Auteur interprète : Emeline Becuwe
Scénario : Emeline Becuwe
Actrice : Emeline Becuwe


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