Sartre a écrit que « l’enfer c’est les autres », mais moi aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de différentes appellations et interprétations données à ce lieu a priori peu accueillant qu’est l’enfer.
Où se trouve l’enfer ?
Présent dans de nombreuses religions, il représente un état ou un lieu de souffrance extrême. A la mort physique, séparé du corps, l’esprit de l’humain ayant commis des péchés va vivre de grandes douleurs.
Le mot « enfer » trouve son étymologie dans le latin « infernus » signifiant « qui est en dessous ».
Présents dans la civilisation Mésopotamienne, les Enfers nommés Kur (« montagne) représentent le séjour des morts. Ce lieu aussi appelé Arallu (« Grand En-bas ») ou Ganzer se retrouve dans de nombreuses légendes et mythes de Mésopotamie. Plusieurs dieux hantent cette place ; Ninazu, Ereshkigal, Nergal..
Lieu souterrain, les Enfers de la mythologie Grecque sont le royaume des morts. Hadès et son épouse Perséphone y règnent en maître.
La tradition hébraïque, utilise un terme intraduisible pour désigner l’enfer. Le Sheol peut en effet à la fois représenter le « séjour des morts », la « tombe commune de l’humanité », le puits. Mais les exégètes ont du mal à savoir s’il s’agit ou non d’un au-delà.
Comment appelle-t-on l’enfer ?
Il existe bien sûr d’autres termes pour désigner l’enfer dans la Bible et certaines religions monothéistes :
- le Feu de la Géhenne,
- le Brasier,
- le Houtama,
- le Saqar,
- le Feu ardent,
- la Fournaise,
- l’Abîme
- la séparation d’avec Dieu
- Hades
Qu’importe son nom, ce lieu infernal est souvent synonyme de torture, de démons et ne donne pas vraiment envie d’y faire un tour et d’emprunter son chemin même si une expression affirme qu’il serait pavé de bonnes intentions. Croyez-nous sur paroles d’évangile ! Et si vous n’y croyez pas, mieux vaut tout de même vous comporter en responsable et de bonne morale, vous aurez ainsi peut-être la chance d’être sauvé et de rejoindre le paradis !
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