Ah, la jalousie. Vaste sujet qui fait encore couler beaucoup d’encre et pas uniquement dans les colonnes du courrier du cœur. Car la convoitise est certainement l’un des sentiments les mieux partagés en ce bas monde, après la bêtise bien évidemment. Qui ne s’est jamais surpris à envier la réussite d’un collègue, le salaire de son patron ou encore la relation amoureuse d’un couple d’amis ? Et oui. Voilà un constat qui pour une fois nous met tous sur un pied d’égalité, à l’exception des jaloux maladifs à qui on laissera le soin d’aller se faire traiter chez un spécialiste.
Pas besoin d’avoir suivi les cours de catéchisme pour le savoir : envier, c’est mal. D’après la Bible ce serait même l’un des sept péchés capitaux. Rien que ça. De quoi nous faire tous flipper avant le passage au purgatoire, pas vrai ? Et pourtant, il se trouve que la jalousie peut parfaitement devenir positive pour qui sait l’utiliser à bon escient. Autrement dit, en la considérant comme un révélateur de nos propres objectifs qui en dit long sur notre rapport à la vie. Car à quoi bon jalouser dans le vent ?
Quelques exemples. Si la silhouette de quelqu’un vous fait mourir d’envie, c’est qu’il est probablement grand temps de faire un tour à la salle de gym. Côté pro, au lieu de rivaliser avec un brillant collègue, voyez plutôt s’il n’a pas quelque chose à vous apprendre. Vous en sortirez grandi. Autre variante : l’une de vos connaissances se lance corps et âme dans un projet et vous souhaitez secrètement qu’elle se plante (et de préférence en beauté ) ? C’est tout simplement dû à la peur de se faire dépasser.
Dans ce monde qui ressemble de plus en plus à un concours de quéquettes, éprouver de la jalousie n’a rien de surprenant. Autant en tirer profit pour pouvoir ensuite se réjouir de ses propres accomplissements… et pourquoi pas de ceux des autres.
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