« Cai Jun ? Mais c’est qui ce gars ? »
« Le Stephen King chinois ! ».
Alors moi qui ne lit déjà pas le vrai Stephen King, alors chinois. Mais vous le savez, je suis tordue. Quand les éditions XO m’ont demandé de lire leur petit dernier, que c’était un thriller. Je n’ai pas pu refuser…Je suis une faible lectrice :-).
Chine du Nord, juin 1995. Shen Ming, jeune et brillant professeur, est suspecté d’avoir assassiné une lycéenne. Quelques jours après, il est poignardé près de l’école, dans une usine désaffectée.
Neuf ans plus tard, le mystère s’épaissit. Les présumés meurtriers du professeur sont envoyés, eux aussi, au royaume des morts.
La rumeur se répand alors : et si Shen Ming avait traversé la rivière de l’oubli pour se réincarner et se venger ?
Par où commencer ?
Donc me voilà plongé en Chine du Nord en Juin 1995, un jeune prof (qui au passage parait quand même méga louche) est suspecté d’avoir tuer une étudiante. Il faut dire qu’on le retrouve juste à coté du corps. Donc logique qu’il soit suspect. Sauf que quelques jours plus tard, il est assassiné. Sa rentrée des classes s’est mal passée :-). Bref ça c’était en juin 1995. 9 ans plus tard, les meurtres sont toujours non résolus et comme on peut s’en douter, il y en a de nouveau. Mais il y a quelque chose qui cloche. Même mort, on dirait que ce cher prof est toujours dans le coin. Je ne vous en dis pas plus promis.
Bon le paranormal c’est pas trop mon truc. Je suis plus légendes, sorcières, trolls et elfes. Mais il faut un début à tout. J’étais un peu sceptique au début mais quand je me suis rendue compte que j’avais avalé 100 pages en une soirée, aucun doute n’était possible. J’ai plongé dans la rivière oups le livre.
Alors vu que c’est mon premier thriller asiatique, j’ai eu tout un monde policier à découvrir comme un flic qui tutoie un suspect. Au début, ça m’a fait tilt ! Mais bon après on s’habitue. On en apprend aussi un peu plus sur les us et coutumes des notables chinois, des étudiants, des flics et aussi sur toutes ses croyances qui régissent leurs vies.
Cela peut paraître déroutant au début mais au fur et à mesure de lecture, tout s’emboite parfaitement. Car c’est bien construit et aussi bien traduit. Et je pense que ça n’a pas du être une mince affaire. Car en plus (pour faire simple :-)), il y a des références à de nombreux poèmes chinois. Ça donne une touche poétique.
Si vous avez envie de lire quelque chose de différent, ce roman est idéal. N’ayez pas peur tout va bien se passer… paroles de tordue:-).
La rivière de l’oubli de Cai Jun – Editions XO – sorti 13/09/2018 – 21.90€ – 480 pages