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[Critique] LA PROPHÉTIE DE L’HOROLOGE

Par Onrembobine @OnRembobinefr

[Critique] LA PROPHÉTIE DE L’HOROLOGE

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Titre original : The House With a Clock in its Walls

Note:

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Origine : États-Unis
Réalisateur : Eli Roth
Distribution : Jack Black, Owen Vaccaro, Cate Blanchett, Kyle MacLachlan, Lorenza Izzo, Renée Elise Goldsberry, Colleen Camp, Sunny Suljic…
Genre : Fantastique/Adaptation
Date de sortie : 26 septembre 2018

Le Pitch :
Le jeune Lewis, 10 ans, part vivre chez son oncle à la mort de ses parents. C’est alors qu’il découvre que le frère de sa mère, qu’il n’a jamais rencontré, est en réalité un mage. Un personnage extravagant qui vit dans une maison tout aussi mystérieuse, dans laquelle résonne un inquiétant tic-tac…

La Critique de La Prophétie de L’Horloge :

Terminé les tripes qui débordent, les gorges qu’on tranche et les flots d’hémoglobine ! Eli Roth fait maintenant dans le fantastique familial ! Pour le moment en tout cas. Le réalisateur qui revient sur les écrans quelques semaines seulement après son remake fadasse de Death Wish et qui réunit donc Jack Black et Cate Blanchett à l’occasion de l’adaptation du roman pour enfants de John Bellairs. Une production Amblin s’il vous plaît !

[Critique] LA PROPHÉTIE DE L’HOROLOGE

Tic-tac !

Le principal défaut de La Prophétie de l’Horloge n’a rien d’anodin… Quand on a vu la bande-annonce, on a pour ainsi dire tout vu… Le film respecte un cahier des charges sans jamais oser une quelconque audace. Il ne déborde pas et s’en tient aux gimmicks et aux codes du genre, collant de près à une histoire elle-même pas super originale, du début à la fin, sans dévier de sa route. Une fois que l’on a accepté cet état de fait cependant, on peut tout à fait prendre un certain plaisir à suivre les aventures du jeune Lewis et de son oncle incarné par un Jack Black assez sobre lui aussi mais suffisamment en forme pour permettre au long-métrage de se montrer assez régulièrement divertissant. Alors non, le passage au fantastique pour enfants n’a pas spécialement réussi à Eli Roth qui semble plus paumé que jamais, prisonnier d’un format qui en plus de ne pas lui convenir particulièrement, semble l’endormir assez pour que sa mise en scène, déjà pas très inspirée ces dernières années, perde tout son sel et sa fougue.

Apocalypse programmée

Contrairement à un long-métrage comme Chair de Poule (déjà avec Jack Black) qui avait réussi à parfaitement exploiter son matériau de base pour aller jusqu’à le sublimer (quitte à pomper Jumanji), La Prophétie de l’Horloge n’y parvient quasiment jamais. On voit venir les rebondissements à l’avance et les 100 minutes et quelques que dure le film s’étirent en longueur. Dommage car les effets-spéciaux eux, sont plus réussis. Tout comme les décors. La maison au centre du récit faisant office de parfait théâtre, légèrement inquiétant, assurément fascinant, pour les événements relatés. Mais l’étincelle ne prend pas vraiment. Au début on a tendance à y croire et peu à peu, tandis que le script s’enlise et que la mise en scène s’embourbe, l’intérêt faiblit. Alors oui, c’est beau, il y a de bons moments, de la tendresse et un peu de magie, mais étrangement, les instants où le film tombe à plat, dans l’humour notamment, bien plombé par un montage hasardeux, sont plus nombreux. Dommage…

En Bref…
Bon divertissement pour les enfants de l’âge du jeune héros, La Prophétie de l’Horloge s’avère tellement conventionnel, peu audacieux et finalement très prévisible et platement réalisé, qu’il risque par contre d’ennuyer les adultes. Même si au fond, le duo composé de Jack Black et de la toujours impériale Cate Blanchett contribue à sauver les meubles.

@ Gilles Rolland

[Critique] LA PROPHÉTIE DE L’HOROLOGE
   Crédits photos : Universal Pictures International France


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