Partager la publication "[Dossier] 10 réalisateurs qui n’ont jamais fait de mauvais films – part. 1"
Les cinéastes qui n’ont jamais fauté en réalisant un mauvais films sont plutôt rares. Certains n’ont pas eu de chance et se sont fait broyer par l’impitoyable système avant de revenir au sommet et d’autres se sont écroulés pour ensuite cachetonner (coucou James Foley). Bien sûr, il y a aussi ceux qui n’ont jamais vraiment fait de chef-d’œuvre.
Et pour les réalisateurs qui n’ont justement fait que ça ? Peut-être pas que des chefs-d’oeuvre mais uniquement des bons films. Au départ, on était parti sur une liste de 10 mais franchement, histoire de pas commettre d’impair trop important, nous avons décidé de faire un dossier en deux parties. C’est plus sage…
Kathryn Bigelow
Elle a déboulé pour la première fois en solo (son premier film, The Loveless, a été co-réalisé avec Monty Montgomery) avec Aux frontières de l’aube, soit l’un des meilleurs films de vampires modernes. Puis elle a enchaîné avec le méconnu Blue Steel, Point Break, Strange Days… Certes, Le Poids de l’eau et K-19 : Le Piège des profondeurs ont fait moins de vagues mais ce ne sont pas des mauvais films pour autant. Kathryn Bigelow qui est ensuite devenu une véritable championne des Oscars, avec Démineurs, Zero Dark Thirty et Detroit.
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Martin Scorsese
Taxi Driver, Les Affranchis, Casino, La Valse des Pantins, Mean Streets… Tous les films de Scorsese ne sont peut-être du même niveau que ces chefs-d’œuvre mais aucun n’est mauvais. Le plus faible du lot est même plus intéressant cinématographiquement que bien films. Scorsese qui est d’ailleurs capable de nous sortir un truc aussi furieux que Le Loup de Wall Street à plus de 70 ans, l’air de rien, avant de tourner un long-métrage sur la foi dans le Japon féodal. Un maître !
Sergio Leone
L’un des maestros du western. Mais pas seulement ! Car Sergio Leone, c’est aussi Il était une fois en Amérique (entre autres). Un monument à lui tout seul. Une machine de guerre qui a fait entendre sa voix pour s’imposer avec force comme l’un des cinéastes les plus influents de tous les temps.
Stanley Kubrick
On ne louera jamais assez le génie de Stanley Kubrick qui, du Baiser du tueur à Eyes Wide Shut, n’a jamais cessé de suivre sa voie, explorant des thématiques passionnantes, sans se départir d’un esprit aventureux qui lui a permis d’écrire l’un des chapitres le plus primordiaux de l’histoire du cinéma.
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Paul Thomas Anderson
On est en droit de préférer le Paul Thomas Anderson première époque soit celui de Boogie Nights ou Magnolia, au Paul Thomas Anderson deuxième époque, qui a signé des œuvres plus austère comme There Will Be Blood. Dans tous les cas, difficile de ne pas voir en lui l’un des plus grands de son époque.
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Jacques Audiard
Il vient encore une fois de nous prouver son talent avec Les Frères Sister. Jacques Audiard, soit l’une des meilleurs réalisateurs français en activité. L’un des meilleurs tout court d’ailleurs.
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Spike Jonze
4 films, 4 chefs-d’œuvre. C’est simple !
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Hayao Miyazaki
Dans la catégorie des intouchables, je voudrais Miyazaki ! Le maître. La référence. Le plus grand réalisateur de film d’animation japonais. Sans aucun doute !
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Alexander Payne
Si Sideways et Monsieur Schmidt sont clairement au-dessus du lot, tous les films d’Alexander Payne sont remarquables. Pour le regard qu’ils jettent sur le monde et pour la tendresse qu’ils déploient pour nous toucher en plein cœur.
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Quentin Tarantino
Mais bien sûr Tarantino ! Un dingue de cinéma qui a quitté le vidéo-club où il bossait pour emballer Reservoir Dogs, avant d’enquiller sur de purs trips aussi jubilatoires que référentiels et d’imposer un genre que beaucoup se sont évertués à copier sans jamais arriver à inquiéter le maître. Un cinéaste ambitieux, respectueux et passionnant.
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À suivre…
@ Gilles Rolland