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L’armée des morts – Plus tout frais mais toujours aussi bon

Par Bebealien

De temps en temps, il est bon de revoir un film déjà sorti depuis un petit bout de temps, afin de voir si son propos et sa réalisation tiennent toujours la route. Je me suis donc retapé le premier rejeton de Zack Snyder au cinéma, remake du Zombie de Roméro. Et c’est vrai que dans la catégorie des remakes, L’armée des Morts tiens quand même le haut du panier.

L’armée des morts – Un film où les zombies courent…

Ana a une mauvaise surprise un matin au réveil. Sa petite voisine attaque sauvagement son mari et lui arrache une partie de la gorge. Il succombe à ses blessures pour se relever quelque secondes plus tard. Fuyant sa maison, Ana découvre une ville dévastée, envahie par des zombies. Avec un petit groupe de survivants, elle part se barricader dans un centre commercial, vite pris d’assaut. Mais le danger ne vient-il pas également de l’intérieur ?

Une affiche malheureusement bien moche…

Comme dit plus haut, L’armée des Morts est un remake de Zombie de Roméro. Celui-ci s’évertuait à épingler la société consumériste américaine, comparant les acheteurs compulsifs à des zombies décérébrés, revenant au centre commercial après leur mort car étant presque conditionné à y aller. Snyder, en modernisant le film, ne joue plus sur cette idée, même si elle reste évoquée via une phrase de dialogue. Lui s’intéresse à la survie et surtout à cette bonne vieille notion cinématographique qui veut que le plus grand péril pour l’homme… soit l’homme lui-même.

Les survivants. Au premier plan Sarah Polley et Ving Rhames

De très nombreux films jouent sur ce concept d’huis-clos, avec une galerie de personnage enfermé dans un lieu cerné par une menace toute-puissante. Et de la différence de caractères, de motivations… et surtout de l’incompréhension entre eux naît le danger. On peut faire vite un parallèle thématique avec The Mist de Frank Darabont (adapté de Stephen King) avec ses habitants coincés dans un supermarché menacé par des créatures quasi-invisibles…

En plus de recentrer son histoire sur un versant psychologique, Snyder fait une innovation de taille pour ce type de films. Il créé des zombies rapides. Loin des créatures plus lentes que des tortues asthmatiques, les zombies de Snyders sont véloces, puissants et attaquent en meute. Le sentiment de danger devient forcément beaucoup plus présent que dans ces pauvres films où on se demande comment les héros peuvent encore arriver à se faire attraper. Mine de rien, cette simple innovation change pas mal la donne, en obligeant nos protagonistes à faire beaucoup plus attention à leurs déplacements…

Les zombies attaquent et ils sont BEAUCOUP plus rapides…

Quelques scènes sympathiques sont également à rajouter au compte de Snyder et son scénariste James Gunn (qui sort de chez Troma pour qui il avait pondu entre autre le sympa Terror Firmer, et a depuis tourné le film Horribilis). On peut citer par exemple une scène amusante avec un concours de tir sur des zombies ressemblant à des personnalités du show-biz…

Enfin, il faut parler du casting, emmené par une Sarah Polley plus habituée aux rôles nostalgiques, et qui emmène sa petite bande de survivants malgré leurs réticences. Un petit mot également pour Ving Rhames, toujours aussi bon dans le rôle du black qui en a vu d’autres, quotat muscle du film.

Une tentative de sortie au milieu d’une véritable marée humaine… ou plutôt inhumaine

Pour ceux qui ne l’auraient toujours pas vu, L’armée des Morts est un rafraîchissement très agréable de Zombie et il tient une place de choix dans les meilleurs films du genre, avec la série des 28 jours/semaines plus tard, et bien sur la filmo entière de papy Romero. Depuis, Snyder à tourné le très bon 300, et on attend avec impatience son prochain long : The Watchmen.


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