La collection de résidences secondaires Solo Houses lancée en 2011 par Christian Bourdais s’enrichit avec cette deuxième réalisation hors du commun
Cette deuxième villa a été construite fin 2014 par Office Kersten Geers David Van Severen: un toit/anneau le plus mince possible, simplement traversé par la lumière et le paysage pour une expérience unique avec le territoire.
Le chantier était ouvert au public sur Rdv, les 9, 10 et 11 octobre 2014
« Réinventer la maison de vacances, mettre à plat les codes de la résidence secondaire, repartir d’un terrain vierge au sens propre, l’étendue sauvage de la région de Matarannya à 200 km au sud de Barcelone , et figuré, avec cette génération montante qui écrit chaque jour la nouvelle histoire de l’architecture » « Avec solo office, nous avons eut la volonté de repousser le plus possible les limites de ce qu’on entend habituellement par le mot « maison » et, néanmoins, de fabriquer un lieu de vie confortable ; fabriquer un habitat qui se fonde dans son environnement, qui disparaisse quasiment. Le contexte choisi pour accueillir cet objectif était idéal, le site merveilleux étant aussi très imposant. L’idée même d’habitation du site nous paraît indissociable d’un exercice de création d’un habitat qui soit le moins « maison » possible et qui permette une existence en harmonie avec la splendeur du terrain naturel, sans contraintes ni limites entre « maison » et nature environnante. » résume le tandem fondateur de l’agence belge Office Kersten Geers David Van Severen.
L’approche architecturale en rupture concilie radicalité et confort pour les nouveaux propriétaires puisque Solo assure l’ensemble des services quotidiens : entretien des machines, de la piscine, préparation de la maison, catering…. pour des vacances comme à l’hôtel ou presque, le plaisir d’habiter chez soi en plus.
Le japonais Sou Fujimoto, le français Didier Faustino, l’américain Johnston Marklee et bientôt la mexicaine Tatiana Bilbao ou le tandem italien Barozzi Veiga, Solo Houses écrit et inscrit l’histoire de l’architecture contemporaine dans un morceau de paysage espagnol en proposant une expérience architecturale unique. Et ensuite ? “ D’autres cartes blanches à d’autres échelles avec toujours la même exigence éditoriale. L’architecture contemporaine est encore trop peu représentée, les moyens de la diffuser ne manquent pas…”