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Les doigts de l’homme et du chitoyen

Publié le 08 octobre 2018 par Le Journal De Personne
Le doigt d'honneur est en même temps le doigt du déshonneur.

Cette photo a suffi pour représenter l'honneur perdu d'un Président.

Jupiter à terre. Au secours Junon, sa vieille jument qui a toujours endossé ses tourments !

Lookez ! Je n'ai pas dit likez... lookez bien la photo et vous verrez le râteau.

Cette fin de non recevoir adressée par l'un à l'autre avec un doigt de fantaisie qui dit Non à l'hypocrisie.

Hérésie affichée, assumée : le zizi noir défie le zizi blanc pour lui signifier qu'entre la grandeur et la décadence, il n'y a pas beaucoup de différence.

Comme s'il n'y avait pas de liberté sans cette part de licence ou d'indécence.

Aucun sens n'est interdit dans cette parodie de l'empire des sens.

Le coq a décidé de donner libre cours à sa basse-cour, à son instinct animal à travers quelques rapprochements ou quelques attouchements...

Ce n'est pas sensé mais sensuel... sensationnel...

On ne sait pas s'il est ému ou s'il cherche à émouvoir avec ces deux corps enlacés comme pour embarrasser à la fois les blancs et les noirs... café, j'aime ta couleur café et de te boire, je ne peux m'en empêcher !

Dans cette photo, chacun des deux a cherché et trouvé son faire valoir : proximité pour l'un, promiscuité pour l'autre, familiarité pour l'un, grossièreté pour l'autre, oubli de l'un, rappel de l'autre.

Un couple qui jette le trouble parce qu'on ne sait pas qui est baisé par l'autre.

Qui est l'actif ? Qui est le passif ? Le passé antérieur ou le futur postérieur ? Un conte bleu ou un règlement de comptes ?

Je vais en surprendre plus d'un en poussant le bouchon un peu plus loin.

Quitte à faire le malin, autant choquer tous les mesquins : Non, ce n'est pas le président qui est déshonoré ni même la fonction mais le pays tout entier...

La France est mal représentée à travers ces deux corps d'un délit outrancier.

Nous ne sommes plus des citoyens mais des chiens en chaleur qui s'exposent pour amuser la galerie : des chitoyens... des citoyens qui se font chier !

Je délire peut être mais tout ce que je vois moi, c'est un corps en sueur entre les mains d'un bobo en bras de chemise ou d'un homo qui rêve de laisser tomber la chemise pour nous rappeler que la liberté est sa seule devise.

C'est gai, ce n'est pas triste de savoir que le bonheur se moque de l'honneur !


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