Partager la publication "[Trailer] Simetierre : le remake se paye une bande-annonce !"
Louis Creed, sa femme Rachel et leur deux enfants emménagent dans leur nouvelle maison. Une demeure située tout près d’une route très dangereuse. Un jour, Church, le chat, se fait écraser par un camion. C’est alors que Jud, le voisin des Creed, attire l’attention de Louis sur un cimetière d’animaux non loin de là dans la forêt. Un lieu lui-même tout proche d’un site sacré, qui aurait le pouvoir le ramener les morts à la vie…
Sortie en France en 1990, Simetierre, de Mary Lambert, a marqué les esprits. Première adaptation du best-seller de Stephen King, le film a de plus remarquablement vieilli et n’appelait absolument pas un remake. Mais comme les choses étant comme elles sont, et vu qu’il est facile de nous sortir l’argument de « la nouvelle relecture du livre » quand on adapte précisément un bouquin, c’est presque logique que Simetierre revienne lui-même à la vie aujourd’hui.
Le trailer de Simetierre promet néanmoins un film assez tendu et très sombre. Difficile de ne pas remarquer que le duo à la mise en scène, à savoir Kevin Kolsch et Dennis Widmyer (responsables du glaçant Starry Eyes notamment) n’a pas hésité à surcharger la mule, en rajoutant notamment des effets un peu éculés et des choses a priori pas vraiment utiles (comme les enfants qui portent les masques d’animaux). Sinon, avec des acteurs comme Jon Lithgow et Jason Clarke, une photographie visiblement soignée et une bande-son (du moins dans le trailer), on a aussi malgré tout envie d’un peu y croire (même si sans les Ramones à la bande-son, ce sera difficile). Et puis force est de reconnaître que le nouveau Church, le chat des Creed, est vraiment hyper badass…
Reste quoi qu’il en soit cette impression qu’il existe des livres de King pas encore adaptés, qui mériteraient assurément de l’être (Marche ou Crève par exemple), et que ce serait peut-être un peu plus judicieux que de faire du sur-place en misant sempiternellement sur les remakes…
En salle le 1er mai 2019.
@ Gilles Rolland