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Citizencon 2018 : Star Citizen persiste et signe !

Publié le 11 octobre 2018 par Linfotoutcourt

Star Citizen se devait de frapper fort pour la Citizencon 2948. On en a eu pour notre argent...

Star Citizen, le projet chéri de Chris Roberts, qui défraye les diverses chroniques depuis son lancement en 2012, a en effet pour habitude de conclure l'année en fanfare à chaque Citizencon. Le cru 2018, qui propose près de 9 heures de conférences réparties sur deux scènes à Austin, Texas, se devait donc d'être aussi impressionnant que ses illustres prédécesseurs.

Hurston et le Kraken

On commencera donc, avec un brin de perversité, par souligner l'éternelle perfectibilité du show de Star Citizen. Comme chaque année, la Citizencon peina à démarrer sans divers petits soucis techniques tels qu'un son décalé d'environ 10 secondes. Un plantage en direct du jeu plus tard, la keynote principale pouvait enfin débuter. Notre héros se réveille donc dans son petit appartement de Loreville, sur la planète Hurston. Les plus attentifs d'entre nous se souviendront qu'il s'agit de la planète dont je parle depuis environ trois mois, car les développeurs l'évoquent à chaque Around the Verse. Merci de suivre dans la salle.

La mission que l'on s'empressera de récupérer, en apparence simple, n'est qu'un prétexte à démontrer l'efficacité de la formule Star Citizen. Sitôt à l'air libre, l'échelle monstrueuse de la ville dans laquelle on se trouve est époustouflante. Tellement grande qu'il nous faudra emprunter un tram pour se rendre jusqu'à l'astroport où nous attend notre vaisseau. À l'instar d'un certain Cyberpunk 2077, on est surpris par la vie qui nous entoure, les PNJ vaquant à leurs occupations dans la riante cité de Loreville, détenue par une corporation à peu près aussi regardante sur les conditions de vie de ses employés qu'un cartel mexicain.

Au passage, on admirera le colossal nouveau vaisseau de chez Drake, le Kraken, un porte avion spatial capable d'accueillir un Cutlass et une demie douzaine d'intercepteurs. Sitôt dans les airs, on s'apercevra (une seconde fois) de l'ampleur de la ville sous nos pieds, notamment de son bâtiment central qui mesure la bagatelle de quatre kilomètres de haut. Et ça en jette. Une fois Loreville derrière nous, on contemplera avec joie le panorama qui défile sous notre carlingue, car les premiers biomes sont opérationnels. Concrètement, on survole des arbres, un océan, des zones de déchets toxiques... Ça change des lunes désolées que l'on admire depuis la 3.0.

Des flingues et des tronches de porte bonheur

Côté action, on sera servis quelques minutes plus tard par une fusillade endiablée (bien aidés par des PNJ à la précision quelque peu défaillante). L'occasion rêvée de faire appel à quelques copains qui s'empressent de rappliquer à bord d'un des tout nouvel appareil présentés, la Valkyrie de chez Anvil. En d'autres termes, un dropship armé, cuirassé, capable d'amener à bon port une vingtaine de soldats en tenue. Quelques bastons plus tard, l'objet de la quête récupéré, une virée en buggy (largable depuis la Valkyrie, ils ont de bons amortisseurs dans le futur), la présentation s'achevait.

Alors qu'en penser ? Que du bon. Certes, on aura vu quelques petits défauts ça et là, une IA à la ramasse et divers bugs de textures, mais Cloud Imperium Games a fait le choix d'une présentation plus concrète que les années précédentes. Ce que l'on vient de voir à l'écran sera jouable d'ici quelques semaines. Peut être que c'est un peu moins impressionnant que tout ce qu'ils nous ont montré jusqu'à présent, mais cet univers, cette densité de PNJ, cette immensité sans temps de chargement seront accessibles aux joueurs avant la fin de l'année.

Fort heureusement, la keynote n'était pas le seul intérêt de cette Citizencon. Star Citizen est en perpétuel développement et les conférences annexes en donnent un sacré aperçu. De quoi faire taire les mauvaises langues que je devine déjà, là-bas dans le fond, qui aiguisent leurs arguments originaux et pertinents. Par exemple, l'intervention des designers des personnages nous donne un sacré aperçu des progrès accomplis en quelques mois. Pour preuve, Mark Hamill, qui a bénéficié d'un sacré lifting depuis sa dernière apparition !

On assistera ensuite à une démonstration impressionnante de l'équipe en charge de la création des personnages. Après une lutte interminable avec leur nouveau système d'ADN (afin de créer des héros uniques), d'une complexité croissante, les développeurs sont parvenus à créer des visages réalistes d'une finesse inégalée. Cette lutte interminable avec les subtilités des meshs, shaders, squelettes virtuels, alignement des dents et autres barbarie de la chirurgie esthétique virtuelle est rendue presque compréhensible par les prouesses des présentateurs.

Et Squadron 42 dans tout ça ?

Enfin, et avec un brin de malice de la part du big boss, les spectateurs avides en ont eut pour leur argent. C'est que durant toute cette Citizencon, le petit frère de Star Citizen, Squadron 42, n'avait guère été évoqué. Certains esprits chagrins parlaient déjà d'une disparition pure et simple du titre. C'est cependant à la toute fin de la conférence que fut dévoilée la toute nouvelle bande annonce de Squadron 42, avec une palanquée d'effets spéciaux à faire pleurer un réalisateur hollywoodien. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, Chris Roberts a confirmé que les derniers obstacles techniques majeurs avaient été maitrisés et que le titre était en bonne voix. On en saura plus en décembre, avec la diffusion de la roadmap spécifique, mais ça commence à sentir bon la sortie !

Et pour finir, comme prévu, la 3.3 de Star Citizen a été diffusée à l'heure dites sur le Public Test Universe. Pilotes, à vos vaisseaux !

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