Magazine Culture

Lady Helen – Tome 1 – Le club des mauvais jours – Alison Goodman

Publié le 13 octobre 2018 par The Cosmic Sam @thecosmicsam

Le premier tome de cette saga « young adult » a beaucoup fait parler de lui lors de sa sortie en France. J’avoue avoir été intriguée par le mélange des genres entre roman victorien et saga fantastique. La jolie couverture ne gâchant rien, j’ai fini par me laisser tenter par la lecture de ce premier tome…

Le livre : « Lady Helen – le club des mauvais jours » Tome 1

Lady Helen – Tome 1 – Le club des mauvais jours – Alison Goodman

Crédit photo : Cosmic Sam

L’auteure : Alison Goodman est une écrivaine australienne. Son premier roman, « Singing the Dogstar Blues » a reçu de nombreux prix en Australie et a été traduit dans plusieurs pays. De la même façon « Eon, le douzième dragon » a été vendu dans treize pays. Elle a également publié un roman pour adulte : « A new kind of Death ». Elle est l’auteure de la série : « Le Pacte des Mauvais Jours ». Alison Goodman anime désormais des ateliers d’écriture.

Le résumé : « Londres, Avril 1812…. Lady Helen Wrexhall s’apprête à faire son entrée dans le monde. Bientôt, elle sera prise dans le tourbillon des bals avec l’espoir de faire un beau mariage. Mais une bonne de la maison disparait, des meurtres sanglants sont commis, la plongeant soudain dans les ombres de la Régence. Helen fait la connaissance de lord Carlston, un homme à la réputation sulfureuse. Il appartient au Club des mauvais jours, une police secrète chargée de combattre des démons qui ont infiltré toutes les couches de la société. Lady Helen est dotée d’étranges pouvoirs, mais acceptera-t-elle de renoncer à une vie faite de privilèges et d’insouciance pour rejoindre lord Carlston et basculer dans un monde terrifiant? »

Mon avis : Après quelques difficultés rencontrées pendant les cent premières pages pour entrer dans l’histoire, j’ai fini par me laisser entraîner par l’atmosphère surannée de cette dernière.

On apprend à connaître Lady Helen, une jeune femme qui fait son entrée dans la bonne société londonienne. Helen est, malgré tout, différente des autres jeunes femmes de son âge. En effet, élevée par son oncle et sa tante suite à la mort de ses parents à la réputation sulfureuse, elle est en quête d’identité. Helen est également à la recherche d’une indépendance qui est refusée aux femmes de son époque.

Elle va rapidement découvrir qu’en plus de ces traits de caractères, elle bénéficie d’une sorte de sixième sens l’avertissant des dangers à venir, ainsi que de réflexes hors du commun. Malgré ses capacités, Helen garde profil bas. Néanmoins, elle va devoir se dévoiler à Lord Carlston, un homme mystérieux et méprisé par ses pairs en raison de soupçons l’accusant du meurtre de son épouse. Lord Carlston possèdent les mêmes qualités surnaturelles qu’Helen. Ces derniers vont donc, bon gré mal gré, être amenés à se côtoyer régulièrement afin de sauver le monde des ténèbres qui menacent de l’engloutir.

L’intrigue est assez prenante. On a rapidement envie de savoir si Helen va accepter le nouveau rôle qui lui est proposé au sein du « Club des mauvais jours », si elle va découvrir ce qui est arrivé à ses parents et finalement comment va évoluer sa relation avec Lord Carlston (lequel a indéniablement un côté « Monsieur Darcy ». D’ailleurs on sent bien, à différents moments de l’histoire, l’influence de Jane Austen sur la plume d’Alison Goodman).

Certains des aspects de l’histoire lui apportent une originalité supplémentaire :

  • D’une part, Helen est une des seules femmes parmi ce « Club » composé quasi-exclusivement d’hommes. Il est donc intéressant de la voir, peu à peu, acquérir l’indépendance qu’elle a tant cherché et de la voir devenir de plus en plus intrépide. Sur ce point, il est évidemment frustrant d’assister aux mentalités machistes et rétrogrades de l’époque quant à la position des femmes dans la société, d’autant plus qu’Helen, elle-même, se plie à certaines de ces conceptions.
  • D’autre part, les scènes fantastiques sont teintés de religion et on ressent la place prégnante qu’occupait le Clergé à l’époque.
  • Finalement, ce livre est manichéen mais malgré tout les protagonistes principaux ont également leur part d’ombre, laquelle s’accroit lors de leurs contacts avec « les ténèbres ». Les personnages (et notamment Lord Carlston) ressentent même de l’exaltation et une sensation de plénitude lorsqu’ils font l’expérience de « l’énergie négative » et du pouvoir qu’elle procure.

En bref : Une lecture prenante et originale malgré quelques longueurs. Je suis, dans tous les cas, curieuse de savoir ce qu’il va advenir de Lady Helen dans le tome 2 que je lirai probablement bientôt.

Vous connaissez cette saga? Vous avez envie de la lire? 


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


The Cosmic Sam 2000 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazine