A la base, je devais lire cette nouvelle pour le cours de littérature, puis il s'avère que cette œuvre m'as beaucoup intrigué et m'as plu. Dans ce récit, le lecteur est immergé dans les pensées de Mademoiselle Else, une jeune femme qui est vacances à la montagne. Sa mère lui envoie une lettre pour lui demander de demander de l'argent à un certain monsieur Dorsday, un noble riche et de nature douteuse. Ce cher monsieur va faire une demande indécente à mademoiselle Else en échange de l'argent qui va troubler et plonger la jeune femme dans une espèce de confusion voire de folie.
Arthur Schnitzler utilise ici un style très courant à la moitié du XXème siècle : celui du flux de conscience, c'est à dire que nous sommes dans la conscience même du personnage, à ressentir les mêmes sensations, vivre les expériences à sa façon. James Joyce initie l'Europe à ce style si particulier avec son livre Ulysse.
C'est un style qui m'as peu dérouté dans le sens où c'est quelque chose dont j'ai pas du tout l'habitude et qui rend la lecture plus difficile à " digérer ". L'auteur propose des descriptions très chirurgicales et un récit qui s'appuie sur sa vie personnelle (sa fille s'est suicidée suite à la publication de cette nouvelle car il s'était inspiré d'elle). L'aspect de la psychiatrie, de l'hystérie est importante au sein de l'œuvre. Au sein de cette courte nouvelle, nous découvrons l'esprit rempli de confusion et de trouble de l' "héroïne ".
Donc ce récit, m'as intrigué et plu même si j'ai eu du mal au début du à la lenteur et au style de flux de conscience. Ce n'est pas une lecture habituelle mais cela est intéressant de sortir de sa zone de confort.
Et vous, avez vous l'habitude de sortir de votre zone de confort? Quelle est votre zone de confort les tortues 🙂 ?
Bonnes lectures !