Du 28 octobre 2018 au 13 janvier 2019 - Vernissage samedi 27 octobre à 18h
www.centre-art-contemporain-meymac.comLe centre d'art de Meymac présente ainsi le travail réalisé pendant cette période ainsi que des travaux antérieurs. " Simon Pasieka peint des figures humaines sans âge dans un cadre naturel peuplé d'architectures mystérieuses. Rives de lac, herbes folles, corps nus androgynes, structures de métal rouillé, humidité de l'air, irisation, jeux de reflet et de transparence composent le vocabulaire visuel du peintre en pleine maturité. Baignés dans une lumière de petit matin, les personnages se reposent, jouent, peignent, sculptent, avec sérénité. Il travaille d'imagination et pourtant se contraint à un réalisme strict. Ses tableaux d'utopie charrient d'autant plus leur poésie grave et délicate que ce sont des mondes possibles. " Thomas Lévy-Lasne, 2016
Né en 1967 à Clèves en Allemagne, il vit et travaille à Paris.
" Lorsqu'on découvre une peinture de Nazanin Pouyandeh, on fait face à une figuration narrative difficile à décrypter, on ne cesse de se poser des questions.
En général, dans des ambiances bleutées et des paysages automnaux ou hivernaux, se donnent à voir, souvent au crépuscule, des scènes de genre,
réunissant deux ou trois personnages, ou bien un groupe de six ou sept personnes, pas plus. Il est en train de se passer quelque chose mais on ne
sait trop quoi. En tout cas, au sein d'une scénographie très étudiée, un danger est imminent. " Vincent Delaury, 2016
Née en 1981 à Téhéran (Liban), elle vit et ravaille à Paris.
www.nazaninpouyandeh.com
Elle est représentée par le galerie Sator à Paris.
L'exposition sera présentée sur les deux premiers niveaux de l'abbaye.
Des peintures de Simon Pasieka sont également présentées à la Chapelle Saint Libéral à Brive-la-Gaillarde du 19 octobre 2018 au 14 janvier 2019
OFFSHORE.ORG
Une plateforme de recherche à Shanghaï
L'Ecole nationale supérieure d'art et de design de Nancy porte avec l'Ecole Offshore un programme de recherche " Création et mondialisation " accueillant huit jeunes artistes. Celui-ci se déroule à Shanghaï durant une année universitaire.
Il est accessible aux diplômés de niveau master des écoles d'art européennes.
Le programme articule recherches personnelles, séminaires, workshops, conférences, rencontres professionnelles et projets collectifs. Il permet à de jeunes artistes de confronter leur travail au contexte de la mondialisation par une immersion active au sein de l'une des mégapoles les plus représentatives des mutations économiques et culturelles du monde contemporain. Le programme accueille les projets de recherches artistiques sans distinction de médium et encourage la diversité des pratiques et leur dialogue. Il s'inscrit dans un partenariat avec le Shanghai Institute of Visual Arts (SIVA) et le Rockbund Art Museum (RAM). Il est piloté à Shanghai par Paul Devautour, artiste-enseignant de l'ENSAD.
L'exposition à l'Abbaye Saint André - Centre d'art contemporain à Meymac cet automne est née d'une amitié et, conjoncturellement, d'un voyage.
L'amitié avec Paul Devautour, rencontré à l'époque où il enseignait à la Villa Arson, développée à l'occasion de la présentation sous le titre Générique, de la Collection Paul et Joon Ja Devautour au Centre d'art en 1992 ; confortée par un partenariat avec l'Ensa de Bourges dont il était le directeur de 2004 à 2008.
A l'issue d'un déplacement à Shanghaï, de la rencontre des huit élèves de la session 2017/2018 - Marine Anglard, Adrien Blouët, Alban Diaz, Kenneth Dow, Pauline Lecerf, Léopold Prudhon, Alisson Schmitt, Carolina Zaccaro et Yang Wang - et au vu de leurs recherches, notre proposition de les présenter ensemble à Meymac témoigne ainsi de la spécificité du post-diplôme conçu par Paul Devautour.