Winnie a toujours bercé la famille. L’ourson était l’un des doudous favoris du Môme lorsqu'il était petit…jusqu’à son oubli dans un avion lors d’un retour de vacances.
Les histoires et les dessins animés ont bien sûr forgé la douce réputation de cette adorable peluche et de ses amis. Les héros de notre enfance se retrouvent dans une nouvelle aventure, cette fois-ci au cinéma.
Ce mercredi est sorti en effet « Jean-Christophe et Winnie ». Après Alice au pays des merveilles et le livre de la jungle, Disney, c’est donc au tour du petit ours de se mesurer au « live action », c’est-à-dire aux prises de vue réelles mixées aux images de synthèse.
Sous la direction de Marc Forster (réalisateur de « Neverland » sur l’auteur de Peter Pan), l’univers féerique prend vie. Ewan McGregor campe un papa qui ne pense qu’au travail et oublie le bonheur de sa femme et de sa fille…Ewan McGregor n’est autre que Jean-Christophe, qui, lorsqu’il a grandi a oublié son âme d’enfant et ses doudous charmants…dont Winnie qui était son meilleur ami.
Maître dans l’art de ne rien faire, Winnie peut paraître dans un premier temps agaçant mais sa sagesse et son optimise en font surtout un personnage très attachant. Que l’on soit enfant ou adulte, on a envie de l’adopter !
Les garçons ont bien rigolé ou se sont émus des facéties de Tigrou, du blues bouleversant de Bourriquet, de la tendre frousse de Porcinet et bien d’autres moments du film qui nous plonge dans de magnifiques décors.
La forêt des rêves bleus donne l’envie de s’y perdre et le vieux Londres est très bien léché (comme les ours…)
Un joli mélange des genres qui ravit petits et grands. Le film pose aussi des questions sur le besoin de rêver, prendre le temps de s’ennuyer et surtout l’importance de ne pas grandir trop vite...
Le film a un charme fou et nous donne à la sortie une envie folle de miel, de câlins, bref de douceur…Idéal pour les premiers frimas des vacances d’automne…
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble