Encore des expressions. Pousse tes fesses : Ote toi de là que je m’y mette

Je ne l’entends pas souvent cette expression. Par contre je la subis tous les jours Je sais, je cumule : je suis une femme, petite, menue, vieille et pour tout arranger je suis blonde. Tous les défauts. Mais bon sang je ne suis pas transparente. Et pourtant je me fais bousculer, bousculer sans arrêt : Ôte toi de là que je me m’y mette. Et bang un coup sur la tête et vlan un caddie dans les tibias et un coup de sac à dos et un pied écrasé... Mon lot quotidien dans la rue ou le métro. Levez donc le nez de vos portables Mesdames et Messieurs, jeunes ou vieux et soyez un peu plus attentifs aux autres ! Et vous les utilisateurs de trottinette, pitié : le trottoir est aussi, je n’ose pas dire avant tout, aux piétons.

• Un exemple tout autre : assise sur un banc je crayonne en profitant des derniers rayons de soleil de cet été qui n’en finit pas. Et une personne vient se planter devant moi en me faisant de l’ombre et me bouchant la vue. C’est son droit je ne suis pas dans un espace privé. Mais cette personne n’est pas là pour entamer avec moi une conversation ou me demander un renseignement. D”ailleurs elle me tourne le dos… Elle aurait pu se mettre ailleurs l’espace est dégagé tout autour. Mais non ! Et j’ai envie de lui crier comme Diogène : « Ote-toi de mon soleil ». Mais je me pousse un peu en espérant que l’intrus ne va pas faire de même. Pas gagné…