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Positive Education #3 | Retour sur un week-end chaud et humide à Saint-Étienne

Publié le 16 novembre 2018 par Le Limonadier @LeLimonadier

On se remet doucement de nos émotions après le weekend chargé de la semaine dernière. Et pour cause, Positive Education fêtait sa quatrième édition (et non pas sa troisième, nous aussi on s'est fait avoir, on est pas encore des vrais). Avec une réputation bien méritée et grandissante, le collectif stéphanois a su offrir une proposition musicale alternative de qualité tout en se créant une identité forte sur la scène électronique française. En collaborant avec les collectifs lyonnais Brothers From Different Mothers et marseillais Metaphore, les stéphanois ont amorcé leur conquête de France et de Navarre avec la tournée BPM, tout en maintenant une offre musicale en terres du presque-sud est.

Et après une édition spéciale cet été à Paris, Positive Education a réinvestit les anciennes manufactures de Saint-Étienne avec une programmation aux petits oignons, pour un weekend chaud mais pluvieux dans des hangars néanmoins éclairés au néon rose. Pour ceux qui (à tort) n'ont pas fait le déplacement en ces contrées enchanteresses, on vous fait ici le debrief non-exhaustif de nos déhanchements approximatifs sur nos artistes préférés du weekend. Ça va parler EBM, dark wave et techno industrielle humide, vous êtes prévenus. A vos mouchoirs.

JEUDI

Même si le cœur y était, on a malheureusement pas pu se rendre au festival ce soir là. Snifos. On l'a quand même un peu dans l'os d'avoir loupé A Strange Wedding, Judaah, Simo Cell et Laurent Garnier... MAIS BON.

VENDREDI

On a donc commencé les festivités le vendredi soir, avec un petit live des Allemands de Toresch. Signés sur Offen Music, on a eu le droit au mélange inattendu mais non moins savoureux de vocaux hispanophones professés sous capuches noire sur lit de dark wave industrielle qui tape.

Petite escale au bar pour choper une bière (bonne) et direction la scène 2 pour assister au DJ set de Volvox. Un set techno bien acide qu'on a du squeezer pour ne pas rater le live de Gil.Barte. Jeune lyonnais et surtout grande découverte pour nous, on a bien été happé par cette sorte d'EBM expérimentale, lente et grinçante. Un set sombre et pourtant étrangement groovy dans ses distorsions.

Impossible de ne pas parler de Vladimir Ivkovic, l'un des gros noms de la promo 2018 SHAPE. Cette plateforme d'artistes européens expérimentaux était déjà gage de la qualité certaine du son de ce pilier de la scène de Düsseldorf. On l'avait jamais vu, on a pas été déçus.

Petite mention seum : on avait pas percuté que DEUIL1500 c'était en fait le duo Israfil et Shlagga de chez Metaphore, et du coup on les a loupé. Pas bravo, et vrai deuil.

SAMEDI

Ça a commencé fort avec l'énigmatique groupe Dopplereffekt. Issu de Détroit, le duo porté par Gerard Donald nous a transporté dans un univers glacial et poétique. Bonus trippance avec la scénographie hypercool du concert, ambiance rétrofuturobizarro.

On est ensuite passé chez Giant Swan (hum), grands habitués du festivalavec leur techno indus expérimentale, puis on a crapahuté avec intensité entre les scènes de Manu Le Malin et de Paula Temple avant d'atterrir pour décoller sur le DJ set de Phuong Dan. Une selection quali quali, qui nous a maintenu plus qu'en forme jusqu'à 5h.

L'ambiance était assez similaire a ce que vous venez de voir, on ne va pas se mentir.

Ajoutons à tout cela un message de tolérance et d'inclusivité qui fait plaisir. Pour tout vous dire, Lyonnais et Stéphanois ont mis au vestiaire leur rivalité pour danser ensemble, et ça, c'était beau. Cœur avec les doigts, chaleur avec le corps.

On vous laisse avec le très joli teaser de l'événement, et à l'année prochaine, pour sur. Cheers.


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