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Centenaire de l'Armistice : l'édition du 16 novembre 1918 de Caras y Caretas [Histoire]

Publié le 16 novembre 2018 par Jyj9icx6

Centenaire de l'Armistice : l'édition du 16 novembre 1918 de Caras y Caretas [Histoire]

Caricature de Guillaume II, Caras y Caretas, 16.11.1918
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Centenaire de l'Armistice : l'édition du 16 novembre 1918 de Caras y Caretas [Histoire]

La page suivante est consacrée à cette délicieuse publicité
pour le thé Lipton, "le seul dont le type n'a pas varié
et dont la qualité ne s'est pas dégradée
Aujourd'hui plus que jamais : le meilleur que la terre produit"


Le 16 novembre 1918, l'illustré portègne Caras y Caretas (1) rendait compte à ses lecteurs de la fin du conflit en Europe en se mettant résolument du côté des vainqueurs malgré la composition de la population, qui s'enrichissait depuis 1880 de toutes les nationalités du Vieux Monde.

Centenaire de l'Armistice : l'édition du 16 novembre 1918 de Caras y Caretas [Histoire]

Défilé de joie dans les rues de Buenos Aires le 11 novembre 1918
Au centre on reconnaît nettement le drapeau français
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Les caricatures de Guillaume II sont féroces, les photos des vainqueurs avantageuses. Mêmes les publicités sont astucieusement placées pour vanter les produits britanniques !

Centenaire de l'Armistice : l'édition du 16 novembre 1918 de Caras y Caretas [Histoire]

Quelques grandes figures politiques ou intellectuelles qui ont appuyé les alliés
en haut, à gauche, le leader socialiste Alfredo Palacios
en haut à droite, Ricardo Rojas, futur recteur de l'Université de Buenos Aires
et futur auteur de El Santo de la Espada,
une vie [très] romancée de San Martín que beaucoup d'Argentins prennent
pour une biographie fiable
Au centre, le plus bas des deux : l'écrivain Leopoldo Lugones
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Centenaire de l'Armistice : l'édition du 16 novembre 1918 de Caras y Caretas [Histoire]

"Le retour à la maison" pour Trieste et Trente
représentées par les deux petites filles se jetant dans la bras de Mère Italie
Deux villes dont le sort semble intéresser l'illustré davantage que Strasbourg
C'est normal : il y a plus d'Italiens parmi ses lecteurs que de Français
En arrière plan, les chefs militaires italiens
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Un numéro plus développé devait paraître la semaine suivante pour mieux rendre compte des événements. De toute évidence, la rédaction avait été surprise par la signature du 11 novembre. Merci à la Bibliothèque Nationale Espagnole d'avoir mis à disposition des Internautes l'intégralité de la collection historique de Caras y Caretas.
(1) Le groupe médiatique Octubre, auquel appartient Página/12, s'est réapproprié récemment le titre pour faire vivre une revue qui n'a plus rien à voir avec l'originale mais affecte de croire le contraire.

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