En 6 albums.
J'ai adorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrré les Waterboys. Les aime encore beaucoup. Les 6 premiers albums en tout cas. D'origine irlandaise moi-même, leurs sons me parlent étrangement beaucoup. Bien que le leader en soit Écossais.
1983-1993.
10 ans de musique qui me plait encore beaucoup de leur part.
1983.
The Waterboys.
Deux ans avant, Mike Scott travaille pour un groupe punk appelé Funhouse. Ce groupe devient Another Pretty Face. Des sessions qu'il travaille (avec une machine imitant la batterie) deux morceaux survivront jusqu'au premier album de ce qui deviendra The Waterboys. Entre février, avril et août 1982, il compose 4 autres morceaux. Il recrute Anthony Thistlethwaite, multi-instrumentiste et Kevin Wilkinson à la batterie. Il compose avec Thistlethwaite un de leur meilleur morceau à vie. Scott compose ensuite un blues mélancolique. Puis, en novembre, un dernier morceau est enregistré, cette fois, avec Nick Linden à la basse. On demande au guitariste de Patti Smith d'en être le producteur, mais le travail est très mal fait et l'album sera reconstruit longtemps. L'album est lancé en juillet de l'année suivante et est considéré comme un croisement entre Van Morrison et U2. Deux gloires irlandaises. Le leader, Mike Scott, est Écossais, donc Britannique aussi. Je ne le répéterai jamais assez. Mais bon.
1984.
A Pagan Place.
Ce ne serait qu'un hasard que cet album partage le titre du roman de l'auteure irlandaise Edna O'Brien puisque Scott ne l'aurait jamais lu et que le morceau n'y ferait pas référence. On plonge un peu plus dans les thèmes spirituels. On y parle fin de relation, désespoir, solitude, introspection, d'épiphanie. Sinead O'Connor fera ses tout début sur scène comme choriste, pour la promotion de cet album, avec le band. Band qui se grossit de Karl Wallinger aux claviers et aux percussions et de Roddy Lorimer à la trompette. On y entend la poésie de Van Morrison et des amalgames à la Phil Spector. Un morceau est inspiré du Journal de Vikenty Angorov, soldat soviétique de la Seconde Guerre Mondiale qui aurait participé à Bataille de Berlin.
1985.
This is the Sea.
Karl Wallinger, déçu du manque de reconnaissance de ses importantes contributions musicales aux chansons, dont The Whole of the Moon, leur plus gros "hit", quitte le groupe et forme le sien.
1988.
Fisherman's Blues.
Quand Steve Wickham participe, au violon, à The Pan Within sur l'album précédent, Scott se lie d'amitié avec lui et passera beaucoup de temps en sa compagnie à Dublin. Une nouvelle direction musicale se dessine. Moins rock, plus celtique, plus traditionnellement irlandaise, écossaise, même country. On prend presque trois ans, entre Dublin, San Francisco et Gallway, au Spidall House vu sur la pochette, où habite Scott, et où sera enregistré une partie de l'album à enregistrer 100 chansons. On sortira d'ailleurs un second album en 2002 tiré des enregistrements de cette époque. Ce "recul" commercial sera important. Alors que le band gagnait en popularité dans le monde pop, en revisitant le passé, il vend nettement moins. Même en Irlande, il ne fera jamais mieux que la 67ème position. Mais en Angleterre, il ne vendront jamais plus autant que celui-là. Cet album reste très intéressant pour mes oreilles.
1990.
Room To Roam.
Sans laisser tomber complètement le côté folk celtique de l'album précédent, on croise folk traditionnel et de pop . Steve Wickham quitte le band peu de temps avant la sortie du disque. L'écoute d'un délicieux morceau tiré de cet album, in every fucking way, me fait acheter l'album, ainsi que tous ceux existant alors du band. Je tombe sincèrement amoureux des Waterboys. Ne m'en lasse pas. Je tomberai amoureux pour la vie peu de temps après. Au civil. L'album et le groupe ne font plus très bien sur les palmarès internationaux. Pas grave, ils me plaisent encore.
1993.
Dream Harder.
Bien que la fibre irlandaise soit importante, Scott est plutôt écossais. Ce 6ème album sera davantage un album de Mike Scott qu'un album des Waterboys. En effet, aucun membre du groupe des albums précédents y figurent et des musiciens de sessions sont engagés pour tous les morceaux. Scott fera une carrière solo pour les 10 années suivantes. Carrière que je ne suivrai pas du tout. Ni le retour des Waterboys en 2003, dont j'avoue avoir eu le disque (gratis). Un morceau parle de mythologie grecque pour la seconde fois dans l'oeuvre du band. Ce morceau me bouleverse beaucoup. On revient au rock sans réel folk traditionnel. Scott fait beaucoup de référence au romantisme néopaganiste, à l'occulte, au mysticisme chrétien de C.S.Lewis et rend hommage au grand Jimi. Ce sera le dernier coup de sonde du territoire Waterboys pour moi.
Amoureux de l'hiver, j'ai souvent associé les albums des Waterboys à cette saison. Comme le froid s'installe, je me suis fait une liste de lecture samedi matin.
8 morceaux du premier
5 du second
8 du troisième
5 du quatrième
3 du cinquième
6 du sixième.
Winter, winter on the way...
Some say that Gods, are just a myth
Guess who I have been dancing with?
Certains frissons connus me sont revenus.