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Le Sunset, nouveau terrain de jeu de Stéphane Spira

Publié le 21 novembre 2018 par Assurbanipal

Concert de sortie de l'album " New Playground "

Stéphane Spira: saxophone soprano, compositions

Joshua Richman: piano, Fender

Steve Wood: contrebasse

Donald Kontomanou: batterie

" Solid Wood " dédié à un gars plutôt solide à la basse, Steve Wood, justement. Cf extrait audio sous cet article. Fender. Ca groove dès les premières notes. Son joyeux du soprano. Ca groove derrière, ça chante devant. Bref, c'est du Jazz. Solo de contrebasse. Solide en effet. Le batteur fait rouler joyeusement les tambours.

Une ballade pour l'épouse de Stéphane, Madame Spira née Goldring, musicienne classique. D'où un morceau infusé de classique intitulé " Gold ring variations ", allusion subtile aux " Goldberg Variations ", évidemment. Piano. La rythmique avance à pas de chat. Le sax se ballade tranquille. Batteur aux balais, bien sûr. Ca s'énerve, s'agite. Stéphane Spira aime son épouse tendrement et passionnément. Cela s'entend.

Le chef est français mais vient de New York. Professionnalisme à l'américaine. Le quartet enchaîne sur le morceau suivant sans attendre la fin des applaudissements. Un air léger, vif, enjoué. La rythmique décolle en spirale; sur le même rythme mais toujours plus haut. Le soprano la rejoint pour l'embrasement final. C'était " New York Windows " basé sur " Les fenêtres de Moscou " un air traditionnel de jazz manouche que le père de Stéphane Spira aimait beaucoup.

Stéphane Spira nous explique qu'il a écrit son album, après la naissance de son fils, entre 0h et 4h du matin, entre deux biberons. D'où cette ballade pour son fils intitulée, en toute logique, " Nocturne ". A ma montre, il est 22h40 mais, tout à coup, il est beaucoup plus tard. La nuit et le silence se sont imposés. La musique vient les orner. Solo de contrebasse à l'archet. Tendre est la nuit comme l'écrivait Francis Scott Fitzgerald. Le pianiste nous fait le coup de la barcarole, faisant voguer doucement la musique.

Le morceau suivant commence aux palmas, comme disent les Espagnols. Plusieurs spectateurs battent la mesure des mains dont mes voisins Français et Japonais. La musique est un métalangage. La musique démarre. Vive, joyeuse. Fender. Retour au piano avec un rythme de salsa derrière le solo de piano. Ca aussi, c'est New York. Solo de batterie rappelant les timbales d'ailleurs. Frappes rapides, sèches sur les tambours et les cymbales. Pour le final, retour aux palmas pour accompagner le piano solo.

PAUSE

La musique est bonne. L'ambiance aussi. Je n'ai pas école le lendemain mais le marchand de sable est passé. La chronique finit donc ici.


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