Après cette première lecture bilingue, je suis allé écouter et regarder la performance intitulée Traversée des frontières : trois poèmes extraits du recueil 120 nuances d’Afrique (Éditions Bruno Doucey) lus par Clémence Azincourt, dansés par Smail Kanouté et accompagnés par Batiste Darsoulant à la kora. C’était un moment de rencontre et d’échange de gestes, ceux du danseur, bien sûr, et ceux de la lectrice qui leur faisaient écho ou les rendaient possibles. Le musicien ne les perdait pas du regard. Voilà le passage des frontières : les yeux, les mots, les mains.
(à suivre dimanche)