Aujourd’hui, je voulais vous présenter non pas un manga où les chats serait les héros, mais simplement des figurants. Ce seinen de Makoto Ojiro totalise neuf tomes il vient tout juste de se terminer au Japon. En France le second tome sortira le 5 décembre chez Soleil manga.
Notre héros dans cette histoire c’est Gen. Il décide de quitter son cocon familial et d’intégrer un lycée à la campagne où il a vécu étant tout petit. Il retrouve sa grand-mère et s’installe dans le vieux temple où vit déjà Chion, une jeune femme d’une vingtaine d’année. Cette cousine éloignée a pris la succession de la grand-mère et garde un excellent souvenir de Gen, enfant. Leur complicité enfantine aurait-elle survécu à toutes ces années ?
Ce qui m’a tout de suite c’est le style graphique de l’auteure. Ses personnages sont assez ronds, ils ont des formes, j’aime beaucoup ça change des silhouettes filiformes. Ensuite, les décors sont splendides, on s’y croirait dans ce vieux temples. Il y a un travail incroyable sur les détails, les matières, les bâtiments mais aussi le paysage environnant.
Enfin, il y a nos amis les animaux. Que ce soit les nombreux chats ou le chien Ten-chan leurs expressions sont réalistes, on sent que l’auteure est proche des animaux. Sous sa plume chats et chiens prennent vie. Çà pourrait passer inaperçu dans le récit, malgré tout les animaux ont leur place dans ce temple au même titre que les humains.
Quelques personnes pourraient se plaindre des fans service, cependant cela ne m’a pas gêné dans ma lecture. Au contraire j’ai trouvé ça souvent drôle et approprié. Chion en train de balayer l’entrée avec son tablier fait immanquablement penser à Maison Ikkoku (Juliette je t’aime), mais la ressemblance s’arrête là. De nouveaux personnages vont petit à petit étoffer l’histoire. La relation de Chion et de Gen devrait évoluer tranquillement.
La fille du temple aux chats est une excellente surprise pleine de douceur, de tendresse et de nostalgie. C’est un manga a déguster avec un thé et quelques petits gâteaux.