Le calepin d'un flâneur, paru d'abord en 1961, est le premier de quatre recueils qui rendent compte de cette pratique exigeante : écrire au fil des jours, des maximes, des anecdotes, des réflexions... Si j'ai trouvé quelques bonnes trouvailles, j'ai aussi connu beaucoup de déceptions, c'est "plate" comme disent les québecois...
"On n'a pas de tableaux dans le salon, mais on a la fenêtre."(Un habitant)
"Puise à la source et non dans le petit lac que vient de faire la pluie. (Comprendre : l'éternité de préférence à l'actualité).
Du même auteur, j'avais pourtant beaucoup aimé Pieds nus dans l'aube
J'avais envie de l'aimer celui-ci, tant j'apprécie l'oeuvre de l'auteur. Mais je n'ai pas réussi à entrer dans l'univers de ce petit garçon, Gaspard, qui fuit dans la forêt et tente de survivre. Pour tout dire, je n'ai pas même au le courage d'aller jusqu'à la rencontre avec la bande inspirée de La Caravane à Pépère, cette bande organisée qui organisa vols et braquages pendant les années 1906 et 1907 à travers la France.
Le style m'a lassée et l'auteur me touche plus quand il écrit des courts textes poétiques que des romans.
Je vais me consoler en relisant l'une de ses autres oeuvres :