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Adrien Chicot fait marcher le Duc des Lombards au rythme de la ville

Publié le 07 décembre 2018 par Assurbanipal

Le Duc des Lombards. Paris.

Mardi 4 décembre 2018. 21h30

Concert de sortie de l'album " "

Adrien Chicot: piano, compositions, direction

Sylvain Romano: contrebasse

Jean-Pierre Arnaud: batterie

Un morceau rapide, dynamique d'entrée. Le trio tire groupé. Jeu de baguettes sec, rapide, précis. Le bassiste fait tourner le thème. Le pianiste ornemente énergiquement.

Tempo plus calme. Le batteur fait rouler les tambours sous les baguettes. Solo de contrebasse finement ponctué par les baguettes et orné par le piano. C'était " Bogota " puis " See You monday ".

" City walk " le titre éponyme de l'album qui est un carnet de voyage. Ca balance tranquille comme une marche en ville, une dérive situationniste. uis ça accélère. Le trafic devient plus rapide. Les feux sont passés au vert. Le rythme est celui des voitures, plus celui de la marche. Toujours aux baguettes, le batteur prolonge la vague créée par le pianiste. Le bassiste fait le lien, c'est son rôle.

Nous restons en ville avec " Trafic " puis " Cross the street ". Intro en piano solo. Batteur aux balais et bassiste entrent dans le trafic. Plutôt fluide. Pas de bouchon. Ca roule en souplesse. Retour aux baguettes. Jeu toujours aussi fin, aussi précis. Le temps est haché fin par un chef. Le trafic ralentit vers le final Ca sent l'arrivée. Nous avons traversé la rue.

Sortons de l'album avec " Relaxin at Camarillo's " ( Charlie Parker). Morceau écrit en cure de désintoxication au Camarillo's State mental hospital en Californie, près de Los Angeles. Fermé en 1997 mais ouvert à la visite. C'est de la relaxation Be Bop. Ultra nerveuse. Batteur aux baguettes. Il ne faut pas se crisper sur ce genre de tempo. Le trio ne l'est pas. Solo tonique du contrebassiste soutenu par le batteur aux baguettes (petit jeu sur les cymbales) et ponctué par le piano.

Retour à l'album " " . Batteur aux maillets. Un jeu ellingtonien en diable. Coloré, chatoyant, subtilement percutant. Le pianiste lance une nouvelle mélodie et le batteur passe aux baguettes.

" Green light " puis " Mosquito Hunt ".

La pharmacie est au bout de la rue. Course pour aller chercher les médicaments. C'était l'interlude. Une fois les médicaments contre le paludisme achetés, il est temps de partir à la chasse aux moustiques, les plus grands assassins de cette planète ( 725 000 morts par an en ne comptant que les êtres humains).

" Caïpiroska " un mélange de caïpirinha et vodka, à consommer avec modération, contrairement à la musique (cf. extrait audio au dessus de cet article). Solo de contrebasse en intro. Batteur aux baguettes et pianiste enchaînent. Un air bien rythmé, saccadé, comme un mélange de musique russe et brésilienne.

RAPPEL

" Evidence " ( TS Monk). Problème de son du piano. Au démarrage, il vibre trop. Après, ça passe. Superbe duo contrebasse& batterie aux baguettes. Là,, ça décolle. Enchaînement sur un solo de batterie aux baguettes. Ca secoue comme il le faut. Vif, sec, nerveux. La pulsation est bien là.


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