Le Radeau de la Méduse a une histoire. Elle est racontée dans un document (Clés de lecture) remis aux visiteurs de cette exposition à Antony. Et si ce tableau, peint en 1818, traverse les siècles, c’est parce qu’il transcende l’histoire même, qu’on aurait sans doute oubliée sans l’oeuvre de Géricault. Les sculptures de Clarisse Griffon du Bellay présentées dans cette exposition donnent chair au bois et travaillent sans doute la mémoire (« Un radeau en héritage », au premier plan ci-contre). La peinture de Jean-Michel Charpentier (au second plan ci-contre) résulte de plusieurs années de fréquentation de celle de Géricault. Les autres oeuvres exposées abordent d’autres aspects du Radeau de la Méduse : souffrance, espoir, puissance individuelle, collective… Et l’exposition est à voir jusqu’au 6 janvier 2019.
Au début de cette année 2018, j'animais un atelier d'écriture au Lycée Marguerite Yourcenar de Morangis (91) où nous avons abordé ce Radeau et publié un livret intitulé « À l'horizon, la vie ».
Dans les prochains jours, je reviendrai sur les oeuvres vues récemment à Antony.