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[Critique] LE SAPIN A LES BOULES

Par Onrembobine @OnRembobinefr
[Critique] LE SAPIN A LES BOULES

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Titre original : National Lampoon’s Christmas Vacation

Note:

★
★
★
½
☆

Origine : États-Unis
Réalisateur : Jeremiah S. Chechik
Distribution : Chevy Chase, Beverly D’Angelo, Randy Quaid, Juliette Lewis, Diane Ladd, Johnny Galecki, E.G. Marshall, Julia Louis-Dreyfus, Brian Doyle-Murray…
Genre : Comédie/Suite
Date de sortie : 1er décembre 1989

Le Pitch :
Clark Griswold a décidé de mettre les petits plats dans les grands pour recevoir sa famille pour Noël. Désireux d’offrir au sien des fêtes de fin d’année parfaites, il va pourtant se heurter à diverses difficultés qui vont mettre sa bonne humeur à l’épreuve…

La Critique de Le Sapin a les boules :

C’est le légendaire John Hughes qui a initié la saga National Lampoon’s, avec le film National Lampoon’s Vacation, soit, en version française, Bonjour les vacances…. Une comédie réalisée par un Harold Ramis débutant, avec la méga star de l’époque Chevy Chase, produite dans le cadre du magazine satirique humoristique National Lampoon’s (si vous voulez en savoir plus, on vous conseille de vous jeter sur le film Une Drôle de fin (A Futile And Stupid Gesture)). Gros succès au box-office, cette comédie culte donna naissance à une suite, qui voit les personnages voyager en Europe. Pour le troisième volet, les producteurs ont décidé de revenir à la maison et de célébrer un genre bien américain : le film de Noël. Terminé le road trip pour la famille Griswold donc, et bonjour les guirlandes, le Père Noël et les boules. Et en parlant de boules, saluons, où qu’elle soit, la personne qui a eu l’idée du titre français. Chapeau l’artiste !

Le-sapin-a-les-boules-Chevy-Chase

À fond les traditions !

Le Sapin a les boules, malgré son statut de troisième volet, a connu un joli succès à l’époque de sa sortie. Surtout aux États-Unis, où le public n’a pas franchement sanctionné le changement de casting et les petites approximations au niveau des raccords avec les épisodes précédents. Ainsi, les enfants ne sont plus joués par les mêmes acteurs. Ce qui nous permet de retrouver le débutant Johnny Galecki, alias Leonard dans The Big Bang Theory, et la jeune Juliette Lewis, aux côtés des indéboulonnables Chevy Chase et Beverly D’Angelo. Les enfants ont d’ailleurs changé à chaque épisode. Finalement, seule Dana Barron, Audrey Griswold dans Bonjour les vacances…, a interprété son rôle deux fois. Une fois dans le premier volet donc et une autre, en 2003, dans le téléfilm en forme de spin-off, National Lampoon’s Christmas Vacation 2, soit Le Sapin a les boules 2.
Ceci étant dit, retour au film de Noël qui nous intéresse…
Le Sapin a les boules respecte à la fois le cahier des charges de la comédie de Noël mais aussi celui de la franchise dans laquelle il s’inscrit. Il faut comprendre par là que le film nous ressert, dans un contexte certes un peu différent, les mêmes ressorts et même parfois les mêmes gags que ceux que l’on pouvait voir dans Bonjour les vacances… Les Griswold ont beau de pas prendre la route et fêter Noël à domicile, les points d’ancrage sont les mêmes et au fond, ce n’est pas plus mal tant ces gags, même remixés, s’avèrent très efficaces. Le simple fait de les replacer dans le contexte des fêtes de fin d’année suffit à leur redonner de la fraîcheur. L’impertinence du scénario et le jeu des acteurs, avec en particulier celui du toujours inspiré Chevy Chase, font le reste et la magie opère.

Les enguirlandés

Comme ses prédécesseurs, Le Sapin a les boules choisit d’y aller franchement et enfile les gags à un rythme effréné, lorgnant du côté du cartoon, en se moquant du réalisme. Bien sûr moins inspiré car finalement plus studieux dans sa propension à copier ce qui a déjà marché que quand il faut prendre des risques, le métrage se montre néanmoins assez méritant quand il convient de faire passer l’incontournable morale de Noël sans pour autant se départir d’une tonalité propice à des gags beaucoup moins lisses que ce que l’on peut trouver dans les productions de ce style. Comme souligné plus haut, le film doit aussi beaucoup à son interprète Chevy Chase. À fond, dans un décalage permanent mais aussi garant d’une sorte de bienveillance parfaitement raccord, le comédien fait ici ce qu’il fait de mieux. Idem pour Beverly D’Angelo et les autres membres du casting. Des acteurs évoluant dans un quartier qui saura retenir l’attention des cinéphiles. Et pour cause, car c’est ici, dans les studios Warner de Los Angeles, dans cette même maison, que furent tournés les films American Beauty, Pleasantville, Small Soldiers et bien d’autres. Ce la contribue par ailleurs à l’aspect confortable du film, quand on le (re)découvre de nos jours. Le genre de sucrerie à consommer sans modération, pour bien se marrer à l’approche des fêtes.

En Bref…
Si Harold Ramis n’est plus à la barre et que l’histoire se contente de remixer la recette des films précédents, Le Sapin a les boules s’avère malgré tout aussi drôle qu’efficace. Un film qui peut d’ailleurs s’apprécier indépendamment des autres épisodes de la saga, porté par un Chevy Chase en grand forme et ponctué de quelques gags franchement drôles. Le tout baigné dans un esprit de Noël parfaitement à propos. Assurément un classique du genre, idéal pour se gondoler entre deux bouchées de bûche aux marrons.

@ Gilles Rolland

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  Crédits photos : Warner Bros. France


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