Comment mettre en place une stratégie de Growth Hacking – Franck Gautier

Bonjour, je m'appelle Franck Gautier, je suis dirigeant d'une agence qui s'appelle Digital Corser, on est une agence de growth hacking, ça fait plus de trois ans qu'on est installé. Nous sommes domiciliés en Bretagne, j'ai mon collègue qui est sur la région de l'Ile.

Fred : Est-ce que tu peux nous parler de la démarche growth hacking avec trois étapes.

Growth hacking c'est en fait l'accompagnement qu'on peut faire des entreprises sur la phase de commercialisation de leur produit, donc on les accompagne sur trois étapes qui est la phase Discovry, la phase Bilt et la phase Groov. La phase discovry, c'est la phase compréhension du marché , comment on peut créer le marché, il y a la phase Bilt, qui lui est plus dans l'idée en ...... on regarde comment ça se passe, on est plus dans l'idée de déjà valider le problème markefit et ensuite le prodect markefit pour savoir si le produit correspond bien à l'offre et la phase Groov, c'est plus sur l'idée t'attirer du trafic, faire de l'acquisition avec des démarches un peu à la fois légal et peut être des fois un peu illégal.

Fred : Il y a trois niveaux de growth hacking. Il y a le white ou on fait des choses tout à fait légale, il y'a le gris ou on est à la limite de ce qui est autorisé en fait, on joue un peu avec les règles et le black où là, on est bien sûr en dehors des règles plus qu'en fait, on est au-dessus des techniques qui ne sont pas autorisé par les CGU. Bien évidemment toi, tu restes dans le white et le gris claire.

Oui de fois on entre un peu dans le gris foncé, c'est justement celles-là qui fonctionnent le mieux, elles sont porteuses et les concurrents n'osent pas les utiliser.

Fred : On va commencer par le truc de base ou on est plus dans le gris claire et le white. C'est le Product Fit et vraiment voir si le produit s'adapte au marché, c'est la première étape de ton accompagnement.

C'est souvent ce qu'on accompagne le plus dans les start-ups. Je prends l'exemple d'une start-up qu'on a accompagné pour le lancement d'un produit sur la facturation. L'idée, c'était de savoir comment se comportait le visiteur sur le site, on met souvent des tracking, on fait des analyses sur le site.

Fred : Tu utilises quel outil ?

Ça dépend aussi du client, j'aime bien travailler avec VWO classé complet, un peu chère, mais vraiment pas mal et surtout ne ralentit pas le site. Il y a des trucs comme audier qui sont assez connu, mais qui ralentissent le site. On est souvent dépendant quand on prend nos outils, on est dépendant aussi de la start-up, puisse qu'il faut qu'il est accès à l'outil et de fois il y a décalage de leur compréhension. Il y a le très classique Google analytics qu'on peut enrichir, mais on aime bien partir avec le Mix panel qui est un outil analytics sur l'iD et non sur le cookie comme Google analytiCS, c'est plus sympa.

Un analyste hacking, c'est super important, c'est souvent là qu'on voit qu'il y a des objections de comportement vis-à-vis du produit. Il y a souvent des start-ups qui viennent nous en disant, j'ai un problème d'acquisition alors qu'en fait leur problème, c'est la conversion, donc c'est rien de mettre la gomme sur l'acquisition si derrière vous ne convertissez pas donc le premier focus, c'est ça.

Fred : C'est vrai que souvent, on se dit, je veux avoir plus de visiteurs sauf qu'on a un taux de conversion pourri. C'est ce que j'ai fait y a pas longtemps sur mon site, sur un des sites que j'ai sur la génération de leads c'était vraiment le problème de conversion.

L'avantage du Growth hacking, c'est que, c'est du concret, c'est des données. On fait un peu de trafic et on regarde comment ça se comporte, au moins les données parlent.

Fred : Ça, c'est la première, on vérifie la conversion du site et donc après il y a l'acquisition.

On peut utiliser toutes les méthodes traditionnelles qu'on utilise dans le marketing, Google, AdWords etc.

Fred : Un petit exemple.

On accompagne en ce moment une start-up assez connu sur San Francisco. Il était sur le modèle B2C, ils sont passés sur un modèle B2B, on a mis en place des systèmes d'automatisation sur LinkedIn. On a créé des robots qui permettent d'automatiser ça et c'est plutôt sympa, ils arrivent à capter 2 ou 3 leads par jour sans rien faire.

Donc voilà la stratégie qu'on a mise sur LinkedIn, on automatise les demandes de contacts et les messages privés. Faut savoir que LinkedIn a des algorithmes sentinelles, donc on ne peut pas automatiser comme on voudrait même si dans la pratique, on peut le faire, on court le risque de voir son compte bloqué par LinkedIn. Donc on est assez soft et j'aurai tendance à dire un message devrait réussir à convertir, s'il ne convertit pas, c'est qu'il y a un souci avec l'offre, soit ce n'est pas assez bien cible sur les bons profils, soit c'est le message qui n'est pas bon. On est en terme de Growth hacking on réitère le message toutes les semaines et ça fait quatre semaines ça fonctionne plutôt bien. Nous, on s'arrête juste sur la phase automatisation et lui, il récupère les leads et il vend. Donc on est assez soft et j'aurai tendance à dire un message devrait réussir à convertir, s'il ne convertit pas, c'est qu'il y a un souci avec l'offre, soit ce n'est pas assez bien cible sur les bons profils, soit c'est le message qui n'est pas bon.

Il faut cibler les porteurs de projets ou les gens qui ont une envie de créer une entreprise, donc il faut chercher du client qui est en phase de création ou en phase de réflexion.

Fred : Tu utilises comme système de bot un truc un peu évolué avec pas mal de codes etc.

Zeno poster a été créé à la base pour tout ce qui était dans le SEO pour faire du scraping etc. Mais l'outil est tellement puissant, tu peux quasi tous automatisé avec zeno poster, tu peux même casser de catcha, tu peux même créer des systèmes de validation sms, mais par contre, il faut maîtriser la bête.

Un autre exemple dans le secteur du bâtiment un client qui recherchait à faire un site internet assez facilement. Il avait sur un outil externe qui n'était pas à lui toute une base de fiches qu'il voulait reproduire sur son site, donc on a créé un bote qui est allé scraper l'autre site et qui créer à la volée toutes ces pages. L'intérêt du truc, c'est qu'à chaque fois qu'il y avait une mise à jour qui était faite sur l'autre, ça mettait à jour automatiquement sur son site.

FRED : ainsi comme tu crées des mini sites sur des thématiques très simplement avec des contenus qui soient vraiment sur les bons mots clés.

C'est une technique qui est issue du monde du pur hacking qui soit.

C'est issu du secteur de la pornographie où ils sont très forts pour créer des sites à la volée pour créer du trafic et créer du business avec des publicités.

Si on veut en savoir plus sur toi et Digital Corser, on va sur quel site internet.

Alors on va sur digitalcorser.com sinon vous me trouvez aussi sur linkedIn Franck Gautier

On va sur digitalcorser.com, sinon vous me trouverai aussi sur LinkedIn sur le nom Franc Gautier, je suis assez accessible, vous pouvez me laisser un message.

Merci et à bientôt.