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Nous aurons été vivants, Laurence Tardieu… Rentrée littéraire de janvier

Par Antigone

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❤ Ce n’est pas un secret, Laurence Tardieu est une de mes auteures fétiches… Quel cadeau de Noël alors d’avoir reçu ce livre en avant première pour pouvoir vous en parler dès aujourd’hui, jour de sa sortie en librairie ! Il faut dire qu’après avoir été très émue, notamment par son A la fin le silence publié en 2016, il me tardait de savoir comment elle allait rebondir en écriture, et trouver peut-être une autre voie. Il me tardait de pouvoir la lire de nouveau. Il y a de ces écritures dans lesquelles on se sent tellement chez soi. Et je n’ai pas été déçue, en ouvrant ce livre, de retrouver son style, intact, peut-être même plus sûr de lui, et de découvrir d’autres personnages, dans les vêtements desquels se glisse avec finesse la sensibilité si grande de Laurence Tardieu. Ce matin d’Avril 2017, Hannah est sidérée. Est-ce Lorette qu’elle aperçoit, là, de l’autre côté de la rue ? Sa fille disparue depuis au moins 7 ans. Une seconde, le passage de deux bus, et l’apparition n’existe plus. Mais comment alors trouver le courage de se rendre à ce dîner entre amis ce soir ? Même si il s’agit de Lydie, sa meilleur amie, et de Paul. Hannah passe la journée à revivre les moments forts de son passé, des fantômes viennent lui rendre visite… Il est beaucoup question du temps qui passe, de la femme qu’elle est aujourd’hui, de la mère qu’elle a été, de la douleur qui creuse des failles en soi, de celle que l’on transmet de génération en génération, malgré soi, et de la possibilité de la renaissance. Hannah est peintre, et son art dévore tout en elle, son temps, son énergie, mais lui donne aussi lumière et force. Comment vous dire combien j’ai tout aimé dans ce roman délicat, dont je retardais le plus possible la lecture pour en savourer chaque page. Un très beau roman de cette rentrée de janvier, et un coup de coeur pour moi.

« Elle se penche pour refermer la fenêtre, ressent à nouveau, sur sa peau, l’air du dehors. Quelque chose en elle tressaille. Parfois, on ne sait plus ce qui est de la joie ou de la douleur, songe-t-elle en respirant une dernière fois l’odeur de la nuit. »

Editions Stock – 2 janvier 2019

J’ai aimé ce livre, un peu, beaucoup…1 2 3 4 5

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