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Mes petits bonheurs – décembre 2018

Par Alittlepieceof @Alittle_piece

Voici venu le temps de vous raconter (pour celles et ceux que cela intéresse...) mon mois de décembre. Un mois bien rempli, de belles sorties, 15 jours de congés, des fêtes en famille et entre amis... tout pour terminer l'année en beauté malgré quelques gros coups de blues...

Des sentiments ambivalents...

Le cerveau est décidément une drôle de machine... Tandis que, à peine 2 mois après le décès de ma maman je me sentais vraiment super bien, en paix avec moi-même (et avec les autres), pleine d'entrain, triste bien sûr, immensément triste de ne plus avoir ma maman près de moi mais prête à aller de l'avant, voilà que, depuis plusieurs semaines, ce deuil me revient en pleine poire. Je revis toutes les nuits les dernières jours que j'ai passé avec elle, je revis sans cesse cette soirée fatidique durant laquelle nous l'avons vue partir, je suis remplie de regrets, de remords, remplie du manque, remplie de larmes, de chagrin... je déborde.
Peut-être est-ce simplement dû à cet épuisement que je ressens à chaque fin d'année après ce premier trimestre éreintant (nul ne doute que la fatigue n'aide pas à prendre du recul ni à voir les choses sous le meilleur des hospices) ou peut-être était-ce le temps nécessaire pour que mon cerveau imprime cette réalité : je n'ai plus de maman. Je ne sais pas... et peu importe.
Ce que je sais c'est que, prise dans l'urgence, dans la précipitation, parce que "faire" est la seule action possible à ce moment là; gérer, organiser, m'occuper...parce que le quotidien a bien vite repris ses droits, que le boulot à occuper tout mon temps, tout mon espace vitale, je ne me suis peut-être pas laissée le temps ou l'opportunité de réaliser à quel point cette perte était immense, intense, irrévocable, insoutenable et pourtant bien réelle.
Durant ces fêtes de fin de l'année, en famille ou entre amis, ces fêtes qu'elle aimait par dessus tout, qu'elle voulait toujours grandiose, moi j'ai eu le coeur lourd, très lourd de son absence.

Malgré tout ce mois de décembre aura été le théâtre de plusieurs sorties qui m'ont permis de me changer les idées.

Anna Karenine au Palais des congrès

L'intemporelle histoire d'Anna Karénine, héroïne inoubliable du roman de Tolstoï, est adaptée en ballet, chorégraphié par Boris Eifman.
Dans son adaptation, le chorégraphe a choisi de se concentrer sur le triangle amoureux Anna- Alexis- Vronsky en mettant de côté toutes les histoires secondaires du roman de Tolstoï.
Un ballet intemporel, rempli de technique et d'émotion, à ne manquer sur la scène du Palais des Congrès.

L'Iliade et l'Odysée revisités par la Cie À Tire-d'aile

D'un côté les Grecs, de l'autre les Troyens et entre les deux une guerre qui dure depuis neuf ans. Parce qu'Agamemnon l'a humilié devant tous ses compagnons, Achille décide de se retirer du combat. Privés de leur meilleur guerrier, les Grecs vacillent tandis que les Troyens gagnent du terrain... Comment faire pour gagner la guerre sans Achille ? Dans un élan commun, cinq acteurs mêlent leurs voix pour raconter les histoires d'Achille, Hélène, Andromaque, Hector et Agamemnon. Sur scène, tous s'affranchissent des clichés opposant hommes et femmes, lâches et braves, pour venir s'accomplir dans un geste bouleversant d'humanité.

Pauline Bayle signe l'adaptation de cette épopée immémoriale où les destins s'entremêlent dans un mouvement allant de la colère teintée de fer a la compassion trempée de larmes. Aujourd'hui, alors que l'Europe traverse une crise politique majeure, elle nous fait réentendre la voix d'Homère, lui qui nous parle de l'oppression sans jamais tomber dans le manichéisme et met en lumière toute l'amertume que le sort fait peser sur la lignée des hommes. Parce qu'il n'y a pas de héros, seulement des hommes prêts a tout pour échapper a la souffrance.

Après dix années de guerre à forger sa valeur dans le fer et la douleur, Ulysse veut rentrer chez lui.
En quittant les rives de Troie, il espère que le retour sera aussi prompt que la guerre a été longue.
Mais voilà neuf ans qu'il erre en vain sur la mer et que sa terre natale se dérobe sans cesse sous les plis de la mer. Alors Ulysse s'inquiète : et s'il avait traversé une guerre dont on ne revient pas ? Et si, malgré sa valeur, il n'avait pas de quoi payer le prix du retour ? Tandis que L'Iliade raconte comment faire la guerre, L'Odyssée raconte comment en revenir. Au fil des péripéties d'Ulysse se tisse le portrait d'un homme fait de creux et de contradictions qui, soumis aux vents contraires du destin, est prêt à tout pour sauver sa vie et retrouver les siens.

Frederick Sifgris

Mes petits bonheurs – décembre 2018

C'était la deuxième fois que je voyais Sigrist sur scène et vraiment je l'adore ! Il me fait pleurer de rire !
Dans ce spectacle, moins politisé que le précèdent il se met en scène comme s'il était chez son psy. Il parle ainsi de tout ce qui fait son quotidien, de sa femme, de ses enfants, de ses collègue de boulot à France Inter... il traite des rapports hommes/femmes, de la charge mentale, de politique quand même un peu. C'est toujours très juste et tellement, mais tellement drôle !

Un joli Noël rempli de manque

Malgré tout ce que je disais plus haut, ce fût un très beau Noël. Très simple, juste ceux qui composent ma famille et moi autour d'un bon repas, d'un sapin décorés ensemble, de jeux, de glandouille devant la télé. Je n'aurais pu rêver mieux pour ce premier noël sans elle...
Il y a eu des larmes bien sûre, des gros coups de blues mais ce fût malgré tout un très joli Noël.
Pour l'occasion j'ai d'ailleurs refait mon coco layer cake mais cette fois en diminuant les doses de moitié. Il était parfait !

Un minotaure à Toulouse

J'avais déjà été émerveillée par l'île aux machines de Nantes avec son éléphants et tous les animaux de bois articulés.
La Halle de La Machine de Toulouse a ouvert ses portes au public en novembre 2018 dans le quartier de Montaudran et fait vivre l'écurie des machines de spectacle de rue, conçues et fabriquées par les équipes de la Compagnie La Machine. Imaginée comme un laboratoire ouvert sur les créations de la compagnie, la Halle de La Machine est une invitation au voyage à la rencontre de ces objets insolites et poétiques, tout droit issus de l'atelier de construction nantais. Toute de bois et d'acier, La Halle de La Machine abrite également une nouvelle créature singulière et monumentale , le Minotaure ! Une machine monumentale conçue spécialement pour la ville de Toulouse.

Telle une écurie de machine vivante, on trouve dans la halle une araignée géante mais aussi des dizaines de machines étranges servant à se déplacer, à voyager, à faire de la musique, à servir mets et boissons, à faire pousser les plantes. Les machinistes (véritables acteurs au service du public) expliquent et mettent scènes ces drôles d'engins tous plus inventifs les uns que les autres !

A la rencontre des cigognes ariégeoises

Profitant de notre petit passage dans l'Ariège pour Noël et surtout d'une météo superbe, nous nous sommes rendus au Domaine des Oiseaux de Mazère dont je vous parlais déjà il y a bien longtemps.

Le Domaine des Oiseaux est unique en Midi Pyrénées. Étendu sur près de 100 hectares (l'équivalent d'environ 93 terrains de foot), il constitue une halte migratoire et un lieu de reproduction privilégié pour la faune ornithologique.
Chaque année au printemps et à l'automne, des dizaines de millions d'oiseaux survolent les Pyrénées pour rejoindre leur destination.
Ce domaine constitue une aire de repos et de restauration sur le chemin de la migration.
Un parc exceptionnel qui recense près de 250 espèces, à découvrir tout au long de l'année.
Le plus impressionnant sur place sont les dizaines de cigognes qui vivent sur place et qui offre un balais époustouflant.
Une très très belle balade pour les amoureux de la nature.

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"La malédiction de l'homme consiste à ne jamais se contenter de ce qu'il est."
Sylvain TESSON

petits bonheurs décembre 2018


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