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Le péril jaune

Publié le 09 janvier 2019 par Le Journal De Personne

Le péril jaune

Une cagnotte pour le gentil et une cagnotte pour le méchant… Rien que pour que les attachés deviennent plus attachants dans l’accomplissement de leur tâche.

On dit que c’est de bonne guerre. Sauf qu’on ne sait toujours pas qui est le gentil, qui est le méchant.

Les conspirationnistes nous disent que c’est flou, donc il y a un loup derrière. Ils croient s’y connaître, mais ne s’y connaissent pas, ne s’y reconnaissent que très rarement dans ce petit jeu de pistes.

Ils rédigent des revues tout en perdant de vue le renard qui est derrière, le loup qu’ils ont cru voir derrière. Autrement dit, ce n’est pas parce qu’on est sincère qu’il y a forcément une vérité derrière. Il n’y a pas pire que ce genre d’ornières… qui fait entrevoir la clarté sans clairière. Il ne suffit pas d’avoir les yeux clairs pour ne pas voir les choses ou les causes de travers… il faut avoir des idées claires.

Derrière le loup, il y a un renard. Et derrière le renard, on ne peut rien apercevoir tant qu’on n’a pas bien aiguisé son regard… parce que l’interprétation est un art qui ne doit pas se contenter des trains qui arrivent en retard. Le plus surprenant ce sont les trains qui arrivent à l’heure avec un serpent dans le wagon de derrière… le fameux arrière-train qui est chargé de venin. Figurez-vous qu’il n’y a pas de politique sans ce genre de surenchère, avec quelqu’un qui vous ment devant et quelqu’un qui vous ment par derrière.

Pour que l’on baisse la garde ou que l’on supprime les barrières, le faux et son cortège de faussaires doivent circuler, en vous vendant ce qui ne se vend pas, moins cher… l’air et les bonnes manières.

On distingue désormais entre les gilets jaunes d’origine de la vermine qui la corrompt ou la contamine.

Deux classes sociales qui ouvrent et ferment chaque samedi le bal des faucons et des faux culs, des casseurs et des cassés, des saignants et des saignés… les uns nous meuvent, les autres nous émeuvent mais sans l’addition des deux, il n’y aurait pas de mouvement, point de changement. Point de crainte et de tremblement.

On se bat parce qu’il ne peut y avoir débat. Plus d’accord possible, mais seulement un raccord entre le haut et le bas.

Donc mission impossible. Non, ce n’est pas la révolution mais une "devolución " comme on dit en Espagnol, un prêté pour un rendu. C’est la société qui a rendu pour ne pas se rendre… après tant d’années de nausée, elle a vomi tout ce qu’on lui a fait avaler en catimini…

Quoi donc ?

La Res Publica ! La République, l’idéal républicain, notamment le cinquième, qui lui a brisé les reins. Il n’y a plus que des individus dans la rue… pour emprunter un chemin qui ne mène à rien… leurs doléances sont pleines de vide depuis que le grand public a compris que le vide est le plus grand luxe qui soit. Il essaye de faire le vide en marchant sur tous ceux qui le brident : le bon sens, la finance et la France.

L’intérêt général est une mascarade qui a un peu trop duré. Il n’y a que des intérêts particuliers sans guide approprié. Voilà la vérité endossée par les gilets pour nous rhabiller !


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