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La femme sans tête, Viviane Moore

Par Maliae

La femme sans tête, Viviane MooreRésumé : Paris, 1581. La misère envahit les rues. Orgies et fêtes enfièvrent les salons. Jean de Moncel, jeune commissaire au Châtelet, est sur les traces d’un tueur de prostituées.

Le corps décapité de l’une d’elles le mène jusqu’à Théophraste Le Noir, médecin qui, replié dans son laboratoire avec sa fille Sybille, cherche sans relâche le secret alchimique de l’Elixir de Vie. Sorcellerie ? Rites occultes ? Machination ?

L’alchimiste est-il le monstre que poursuit Jean, ou bien l’humaniste en avance sur son temps que défend passionnément sa fille ?

Avis : Que dire sur ce roman ? On suit deux histoires en parallèle. L’enquête de Jean de Moncel, déterminé à découvrir qui tue et torture les prostitués dans Paris. Et l’histoire de Sybille le Noir, qui, depuis le massacre de la Saint Barthélemy n’a plus le droit de sortir de chez elle et s’habille en homme. Cela fait neuf ans. Elle vit avec son père qui est médecin et alchimiste, et l’admire énormément et veut suivre ses traces. Les deux enquêtes finissent par se relier, mais de manière plutôt maladroite j’ai trouvé.
Il y avait du suspens, c’était une lecture intéressante, le côté historique est sympa (bien qu’un peu lourd au début), mais j’ai trouvé que les résolutions étaient peut-être un peu trop simple.

Je me suis beaucoup attachée à Jean et à Sybille. J’ai aimé du premier qu’il veuille à tout prix résoudre son enquête, quand bien même cela mette sa vie en danger. J’ai aimé de la deuxième, son envie de liberté, son envie et besoin de savoir, sa façon de s’habiller en homme parce qu’elle a compris qu’ils étaient bien plus libres que les femmes. L’histoire est raconté de façon tel qu’on a envie de savoir ce qu’il va se passer et qu’on tourne les pages facilement. Les enquêtes se résolvent, mais l’une d’entre elle laisse un goût d’inachevé et se poursuivra très certainement dans un tome suivant qu’il faudra que je lise.

En bref, c’était une bonne histoire, les enquêtes étaient sympa et il y avait du suspens, mais les résolutions étaient trop simples et trop rapides, et je ne pense pas que je garderai beaucoup de souvenirs de cette lecture.

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