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Hunter killer (2018) ★★★★☆

Par Olivier Demangeon @critiks_moviz
HUNTER KILLER (2018) ★★★★☆ HUNTER KILLER (2018) ★★★★☆

Un capitaine de sous-marin américain fait équipe avec une unité de Navy Seals pour secourir le Président Russe, qui a été kidnappé par un général rebelle.

HUNTER KILLER (2018) ★★★★☆

Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Donovan Marsh
Scénaristes : Arne Schmidt, Jamie Moss
Acteurs : Gerard Butler, Gary Oldman, Common, Linda Cardellini, Toby Stephens, Zane Holtz, Caroline Goodall, Caroline Goodall
Musique : Trevor Morris
Genre : Action, Thriller
Durée : 121 minutes
Date de sortie : 12 décembre 2018 (France)
Année de production : 2018
Sociétés de production : Summit Entertainment, Original Film, Millennium Films, Relativity Media, G-BASE
Distribué par : Lionsgate
Titre original : Hunter Killer
Notre note : ★★★★☆

HUNTER KILLER (2018) ★★★★☆

" Hunter Killer " est un thriller d'action américain datant de 2018, réalisé par Donovan Marsh, à qui l'on doit également " iNumber Number " (2013). Les acteurs principaux sont Gerard Butler, qu'on a pu voir dans " London Has Fallen " (2016), Gary Oldman, qu'on a pu voir dans " The Hitman's Bodyguard " (2017), Common, qu'on a pu voir dans " Megan Leavey " (2017), Linda Cardellini , qu'on a pu voir dans " A Simple Favor " (2018), et Toby Stephens, qu'on a pu voir dans " 13 Hours: The Secret Soldiers of Benghazi " (2016). Ce métrage est basé sur le roman Firing Point paru en 2012, écrit par Don Keith et George Wallace.

L'histoire proposée par " Hunter Killer " nous invite à suivre deux groupes de personnes dans deux zones d'action différentes. Le premier groupe est l'ensemble d'un équipage du sous-marin USS Arkansas sous le commandement du Capitaine Joe Glass ( Gerard Butler). Ces derniers se rendent en mer arctique pour enquêter sur la disparition d'un autre sous-marin américain. La deuxième équipe est une unité de Navy SEAL, sous le commandement du Lieutenant Bill Beaman ( Toby Stephens), envoyée discrètement observer une base navale russe. Les choses vont cependant se compliquer lorsqu'ils voient le ministre de la Défense Dmitri Durov ( Mikhail Gorevoy) débuter un coup d'état et faire prisonnier le Président russe Nikolai Zakarine (Alexander Diachenko). Les Américains réalisent rapidement que Durov a l'intention de déclencher une guerre...

Ce que l'on peut dire d'entrée de jeu après avoir visionné " Hunter Killer " c'est que l'ensemble des éléments de productions sont vraiment excellents, et je vais y revenir un peu plus en détail, mais le métrage souffre d'un certain nombre de clichés qui l'empêchent d'obtenir la meilleure note possible sur notre blog. La faute incombe au duo de scénaristes, soit Arne Schmidt et Jamie Moss. Pourtant, ce dernier s'était fait remarquer positivement avec le script de " Ghost in the Shell " (2017). Ainsi donc, on retrouve les vieilles recettes des films ayant la guerre froide en toile de fond. Un haut gradé américain, ici l'Amiral Charles Donnegan ( Gary Oldman) veut déclencher une riposte massive à ce qui s'apparente comme une attaque russe. Le classique " va t'en guerre " qui bombarde d'abord et qui réfléchit après.

De l'autre côté du spectre de la guerre, on trouve l'amiral John Fisk ( Common) qui réfléchit un peu plus et surtout qui cherche à obtenir le maximum d'informations avant d'enclencher les hostilités, aidé en cela par Jayne Norquist ( Linda Cardellini), une analyste de la NSA qui semble bien maîtriser ses dossiers et ses renseignements. On a également droit au méchant russe qui veut tout faire péter en la personne du ministre de la défense russe, Dmitri Durov ( Mikhail Gorevoy), nostalgique de la gloire passée de l'Union Soviétique. Un peu cliché aussi la confiance aveugle entre Joe Glass ( Gerard Butler), capitaine du sous-marin américain, et Sergei Andropov ( Michael Nyqvist), capitaine du sous-marin nucléaire d'attaque soviétique de classe Akula, coulé dans les premières minutes du métrage.

Les scènes d'action sont très bien orchestrées et essentiellement à mettre au crédit de l'équipe de Navy SEAL qui vient au secours du Président russe. Elles sont essentiellement articulées sur des fusillades, et de bonnes séquence de tirs de sniper. On retrouve du déplacement aquatique, des techniques de descente en rappel (corde), et divers franchissements d'obstacles. Les autres séquences dynamiques sont de l'ordre du combat naval entre sous-marins ou avec des navires de guerre. La photographie déployée par Tom Marais est d'un très bon niveau, et plutôt impressionnante dès lors que l'on suit l'évolution des submersibles sous les glaces polaires.

L'intrigue, les tensions narratives, sont diverses. D'une part, l'évolution du sous-marin américain dans un chenal russe, avec détecteurs sonores, mines, etc. On n'évite pas la classique chasse au sous-marin, tirs de torpilles, avec manœuvres d'évitement et autres leurres. De l'autre côté, l'intrigue porte sur la mission d'exfiltration de l'équipe des Navy SEAL, qui, une fois découverte, doit batailler avec les troupes ennemies. Un ensemble de séquences bien appuyées par la bande originale orchestrée par Trevor Morris. Ce dernier ayant d'ailleurs déjà œuvré sur d'autres métrages de Gerard Butler, dont " Olympus Has Fallen " (2013) et " London Has Fallen " (2016).

À ce jour, " Hunter Killer " a rapporté 15,8 millions de dollars aux États-Unis et au Canada, et 13,6 millions de dollars dans les autres pays, pour une recette mondiale de 29,3 millions de dollars contre un budget de 40 millions de dollars.

En conclusion, " Hunter Killer " est un bon film d'action, disposant d'une histoire captivante, d'une intrigue multiple et d'un développement ayant trop de clichés. Le récit est fluide et les scènes d'actions sont rondement menées. La photographie est très agréable avec des visuels sous-marins plutôt sympathiques. Le rythme est plus que convenable, la distribution offre de bonnes prestations, et la bande originale vient très bien appuyer les moments clé de l'histoire. Un divertissement sympathique que l'on peut recommander sans peine.

HUNTER KILLER (2018) ★★★★☆

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