Magazine Cinéma
Une classe de surdoués face à un professeur suppléant atypique: la scène de prise de contact est réjouissante et prometteuse....et l'immersion dans l'ambiance feutrée d'une institution privée réputée, réussie. La suite sera développée à la manière d'une fable écologiste à l'américaine (où même les maisons d'un quartier résidentiel privilégié du Val de Loire prennent une allure de banlieue chic aux Etats-Unis). L'atmosphère lourde, orageuse et pesante conduira vers un dénouement forcément dramatique à grand renfort d'images de ciels chargés, de bruitages et de comportements inquiétants. L'interprétation de Laurent Lafitte en thésard sur le tard mal dans sa peau ajoute au malaise voulu par le réalisateur et le groupe des cinq ados enfermés définitivement dans leur dérive fait froid dans le dos. Heureusement c'est une fable!