Un chemin qui ne se fait plus de mouronTranquille il n’a de comptes à rendre à personneAprès la pluie il se résout à mettre un chapeau sur la tête Des tas de gens ne voient pas plus loin que le bout de leur nezLentement la rue défile sous leurs piedsL’île au trésor se trouve à l’autre bout de la planèteJe voudrais un billet pour l’oasisUn aller simple sans retourPour me réfugier au coeur des sablesImprégné de lumièrePourquoi je ne crois plus aux images :de tellement regarder j’ai impression que le tourbillona submergé mon esprit mon imaginaire les images sont plates,je suis fatigué je n’arrive plus à cadrer j’ai du mal à voir autre chose que ce qui est juste là devant moidifficilement je peux mettre des mots sur tout ce que je vois les formes les couleurs les lumières les gens qui se déplacent autour de moi qui viennent vers moi qui me quittent. Je n’arrive plus à cadrer je n’arrive plus à extraire de mon flux journalier une image qui ait du sens.J’ai du mal à rêver à voix haute. J’ai du mal à continuer la route en sifflant gaiement. Ensemble. Il n’y a pas de salut là où le chemin n’a plus de saveur. Quand le voyage devient lourd à porter, quand le voyage devient insipide. Quand le voyage ne me fait plus envie. Me semble interminable. Quand je compte les secondes. Sans savoir quand cela s’arrêtera. Quand la destination m'est indifférente.J'essaye de colorier mon cielTu me reçois