Pour Noël, j’avais décidé d’offrir à ma môman le dernier livre dédicacé de Gilles Legardinier, son auteur préféré. L’occasion pou moi de découvrir cet écrivain très gentil était trop belle, j’en ai donc profité pour acheter la jolie édition de Demain j’arrête !
Je n’avais jamais lu du Gilles Legardinier et je m’attendais à passer un bon moment, une lecture divertissante. C’était exactement le cas en effet, et c’était très sympathique. Dans ce livre, on suit Julie, qui travaille en banque et adore son petit quartier. A l’arrivée de son nouveau voisin, elle ne peut s’empêcher d’être curieuse, voire… un peu obsédée. Au fur et à mesure de leurs rencontres, c’est plus que son nom – Ricardo Patatras – qui va l’intéresser…
J’ai été beaucoup déçue de ne pas mieux savoir où était ce quartier, cette ville. Les lieux sont importants dans ce roman et j’ai eu un mal fou à me les imaginer, ça m’a vraiment dérangée.
Les personnages sont très attachants, surtout les personnages secondaires. Quant à Julie, elle a ce grain de folie qui donne tout le côté rocambolesque à ce roman et plonge tout le monde dans des situations incroyables. Heureusement, la bonne humeur et le sourire sont de mises dans ce roman. Pour ma part, ça n’a jamais été mon truc ce type d’intrigue… surtout que le mystère de Ric, je l’avais deviné depuis de nombreuses pages, autant dire que la fin m’a parue très longue à venir.
C’est aussi un des défauts majeurs de ce livre à mes yeux : le rythme. Le style est bon et Gilles Legardinier écrit de très bonnes pages – quoique, sérieusement, ce truc avec les chats ?! – mais c’est long. On aurait pu enlever une petite centaine de pages aisément. On est des êtres humains, on est empathiques, on peut comprendre ce que vivent les personnages sans nous le répéter plusieurs fois sous des formes différentes.
Heureusement, l’intrigue est rafraîchissante et légère, la romance adorable, les personnages attachants, les dialogues très présents donnent de la vie au roman. Une lecture parfaite pour se divertir.
Gilles Legardiner, Demain j’arrête !, aux éditions Pocket, 8€50.