J’ai vraiment du mal à entrer dans ce nouvel album de Rustin Man. Pourquoi ? Surtout, pourquoi ai-je le sentiment de devoir lui accorder une seconde chance ?
Derrière ce nom quelque peu mystérieux, un homme que l’on connaissait déjà derrière les noms de Talk Talk (groupe dont le culte n’a cessé de croître alors que l’on réalisait que probablement plus jamais il ne nous redonnerait de nouvelle musique) ou .O.Rang (son duo pour deux albums avec Lee Harris, mais sans Mark Hollis qui ne redonnera pour sa part de nouvelles que via son seul et unique album solo en 1998) : Paul Webb.
Il y avait eu un premier album de Rustin Man, en 2002, avec une certaine Beth Gibbons qui lui avait quelque peu volé la vedette. Mais aujourd’hui, Paul Webb a pris les commandes dont le micro pour de bon.
Si ma première impression reste mitigée car j’ai l’impression d’entendre la voix du Bowie des tout derniers albums (en particulier Black Star), une autre grande voix revient avec ferveur : celle de Robert Wyatt. Certaines mauvaises parlent d’ailleurs d’un plagiat plus que d’un hommage au chanteur anglais.
Je pense que si Drift Code doit finir par s’ouvrir à moi, ce ne sera pas en persévérant mais bel et bien en y revenant, de temps à autre, sans rien en attendre. Souvent, ainsi, j’ai découvert des albums somptueux comme je ne l’aurais jamais soupçonné.
Oui, je vais conclure en confessant que Drift Code est un disque qu’il faut que je découvre, car ce n’est pas encore fait. En même temps, il vient tout juste de sortir et cel m’enchante d’avance de me dire que rien ne me presse…
(in heepro.wordpress.com, le 05/02/2019)
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Voir aussi :
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble