Il y avait l’été, je m’en souviens,
Et le soleil sur mes jambes nues.
Tout était éphémère et rude,
Les fleurs, les grains de verdure, nos rires.
Il y avait la solitude dans les chemins déserts,
Et la sueur dans nos dos nus.
Nous étions tendus, vigilants, fragiles.
Des enfants.