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Retrouver le chemin de soi avec Véronique Maciejak

Par Samy20002000fr

Il y a plus d’un mois, enthousiasmés par la nouvelle année, vous avez été nombreux à adopter de bonnes résolutions… Que ce soit dans le domaine professionnel ou personnel, vous vous êtes dit, une fois encore, que l’année 2019 serait celle du renouveau. Ce début d’année est l’occasion de prendre du recul et d’adopter de nouvelles habitudes. Nous avons une bonne nouvelle : en 2019, les bonnes résolutions semblent être dans les livres, qui vous aident à les sélectionner et même, à les tenir !

Retrouver le chemin de soi avec Véronique Maciejak

Après trois livres sur l’éducation positive publiés chez Eyrolles, Véronique Maciejak signe son premier roman de développement personnel, inspirant et motivant. N’attends pas que les orages passent et apprends à danser sous la pluie nous plonge dans l’univers d’Emma, jeune trentenaire en quête de reconnaissance dans sa vie professionnelle. Grâce à sa rencontre avec Julien Vascos, écrivain à succès de quatre romans initiatiques, elle va participer à un programme de coaching virtuel et personnalisé. Nous avons eu le plaisir de recevoir la pétillante Véronique Maciejak lors d’une rencontre dans les locaux de Babelio, le mercredi 6 février 2019.

A l’origine du roman : une tranche de vie


Enthousiaste et impatiente à l’idée d’échanger avec la trentaine de lecteurs présents, l’auteur a eu l’occasion de revenir sur son expérience professionnelle, dont elle s’est nourrie pour créer le personnage principal du roman : Emma. Véronique Maciejak, comme l’héroïne de son roman, a travaillé comme chroniqueuse à la radio.

Retrouver le chemin de soi avec Véronique Maciejak

L’auteur entretient un rapport privilégié avec son personnage, avec laquelle elle partage de nombreuses similitudes et une quasi symbiose : « Elle aurait pu être mon amie. Durant l’écriture de la lettre, j’ai pleuré avec elle. J’ai pensé à mes souffrances, à de vraies émotions. J’y ai mis une partie de moi-même. » Un des lecteurs est intervenu pour partager sa propre vision d’Emma : « C’est une personne qui connaît des difficultés, qui a des états d’âme mais qui semble quand même être heureuse, combative. Elle est solide finalement. » Une héroïne forte à laquelle il est facile de s’identifier, un personnage attachant pour les lecteurs, à l’instar de la libraire, autre personnage du roman, qui intervient à un moment clef de l’histoire : « Je l’ai rêvé, elle doit exister quelque part ! » ou encore le très chaleureux café dans lequel se rend Emma à plusieurs reprises dans le roman : on y rencontre des personnages accueillants et ouverts d’esprit qui chacun participent au caractère unique du café. Et si Véronique Maciejak a imaginé cet endroit dans lequel le café prend parfois des airs d’atelier de peinture ou de cours de yoga, elle est à peu près sûre qu’un peu partout en France, de nombreux lieux de rendez-vous aussi sympathiques doivent exister. Sinon, l’appel est lancé !

Retrouver le chemin de soi avec Véronique Maciejak

Au départ, son héroïne devait être avocate, mais ne connaissant pas suffisamment l’univers juridique, l’auteur a préféré aborder un domaine qu’elle connaît bien : celui de la radio. Une vocation qu’elle a depuis toujours, mais qui a été usée par les difficultés financières que l’on rencontre fréquemment dans ce milieu. Passionnée et impliquée, Emma dédie en effet tout son temps à une petite radio généraliste. Après six ans de bons et loyaux services, elle s’interroge sur le sens de son dévouement, et sur l’avenir. Tout comme Emma, Véronique Maciejak a dû faire face à de nombreux doutes durant sa carrière : « Ayant peu d’estime de moi-même, les autres me nourrissent. Contrairement à Emma, lorsque je n’avais pas la reconnaissance de mon employeur, je démissionnais. » Elle reconnaît en riant : « J’ai beaucoup démissionné dans ma vie ! ». Alors comment vaincre le doute en renforçant l’estime de soi ? Ce questionnement est au cœur du cheminement personnel que nous propose ce roman coach.

Un nouveau banc d’essai


La fiction ? Un nouvel exercice difficile pour cet auteur qui jusqu’à présent, n’avait écrit que des livres pratiques. Même si, à 7 ans, elle avait déjà développé un goût prononcé pour l’écriture : « Je n’avais pas écrit de fiction depuis 30 ans. Je ne savais pas si ça serait publié. » Mais alors comment passer d’une écriture plus journalistique à de la fiction ? Laissant de côté les témoignages, les recherches et les ouvrages scientifiques, Véronique Maciejak évoque ce plaisir particulier qu’il y a à écrire de la fiction : « C’est plus créatif, je peux laisser place à mes idées. Pour le moment, je laisse de côté les livres d’éducation, je compte continuer dans cette voie qui m’enthousiasme. » A l’instar de ses ouvrages pratiques, Véronique Maciejak mêle subtilement théorie et pratique, nous distillant des petits conseils ça et là : « Je souhaitais apporter quelques légers apprentissages sous forme de roman. C’est comme ça que j’aime écrire et apprendre. Ce procédé était pour moi une évidence. J’ai été heureuse de voir que des personnes qui ne lisent habituellement pas de développement personnel apprécient la lecture. »

De bons conseils à appliquer


Dans le roman, Emma participe à une expérience inédite : elle est coachée par Julien Vascos, qui lui permet de s’interroger sur sa vie, ses choix et ses ambitions. Elle amorce ainsi un travail sur elle-même de plusieurs semaines, déroulé au fil des mails envoyés par l’écrivain avec des objectifs différents chaque semaine, que le lecteur est -pourquoi pas- invité à suivre dans la vie réelle. Des conseils concrets, faciles à mettre en place pour améliorer sa vie au quotidien : « Je souhaite que chacun picore et prenne ce qu’il a à prendre, ou le garde dans un coin de sa tête. »

Retrouver le chemin de soi avec Véronique Maciejak

Et lorsqu’une lectrice pointe le fait que les mails de Julien Vascos semblent perturber par moments l’héroïne du roman, l’auteur répond justement « [Qu’] Il faut sortir de sa zone de confort, être perturbé. » Pour Véronique Maciejak, Julien Vascos représente finalement un idéal auquel elle aspire : « J’ai beaucoup lu, j’ai été formée à la PNL, la psychologie positive, donc Julien Vascos, c’est mon idéal. J’aimerai atteindre sa sagesse. » Grâce à un savant dosage de fiction et de développement personnel, Véronique Maciejak nous rappelle l’importance des petites choses afin d’être à nouveau maître de sa vie et de ses choix. S’accorder du temps pour soi, cuisiner de véritables repas, prendre le temps de se reposer : autant de choses simples qui sont pourtant si gratifiantes ! Par ailleurs, un code secret personnalisé est glissé dans chaque livre… Il permet d’accéder à un contenu exclusif sur le site retrouverlechemindesoi.com. Une idée originale qui offre une dimension interactive et ludique à la lecture.

Au fil des conseils prodigués, le lecteur est invité à suivre son propre cheminement et à se réapproprier sa vie. Les conseils sous forme de mails sont réalistes et facilement applicables, comme le cahier de gratitude. De bons conseils distillés également au travers de nombreuses citations, comme le titre du roman : N’attends pas que les orages passent et apprends à danser sous la pluie, une citation que l’on attribue au philosophe Sénèque. Un amour pour les citations que partage l’auteur : « J’adore les citations, comme Julien Vascos. J’ai choisi celle-ci car elle me plaisait, elle est placée à un moment particulier du livre. » Véronique Maciejak souligne par ailleurs l’importance des gestes du quotidien, qui peuvent nous sembler anodins mais sont pourtant essentiels : « Se lever le matin, c’est un choix : rester au lit aussi, mais il y a des conséquences qu’il faut être prêt à assumer. Il faut se demander pourquoi on se lève le matin. Nous sommes acteurs de nos propres vies. » La liberté, ne serait-ce finalement qu’avoir le choix ?

Retrouver le chemin de soi avec Véronique Maciejak

Dans un moment important du roman, Emma s’entretien avec Julien Vascos et lui propose un questionnaire sous forme de portrait chinois. Lors de la rencontre, l’auteur s’est prêtée au jeu. Si Véronique Maciejak était :

  • Un animal : elle serait un chat, car c’est un animal solitaire mais aussi sociable
  • Une plante : l’aigremoine car elle représente la gratitude
  • Une saison : le printemps, car c’est la saison du renouveau, le retour de la nature
  • Un moment de la journée : le matin, car elle y est pleine d’énergie et enthousiaste
  • Un plat : un apéritif dînatoire entre amis, car il y a plein de jolies choses
  • Une odeur : celle du pain fraîchement grillé
  • Un mot : « merci ! »

Nous souhaitons à l’auteur le même destin que Raphaëlle Giordano, auteur du célèbre roman coach Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une. Ce qui est sûr, c’est que Véronique Maciejak a de la suite dans les idées : « La suite est là, dans ma tête ! Mon prochain roman traitera d’autre chose. Je laisse le temps au premier de vivre… »

Pour aller plus loin, nous vous proposons de découvrir en vidéo les 5 mots que l’auteur a choisi pour décrire son roman.


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