DÉCATHLON : Hijab et Irhab

Même ceux qui ne font pas partie des gens du livre (Ahl Al Kitab) n'auront aucun mal à traduire ce glissement sémantique ou pathologique du voile de la pudeur (Le Hijab) au voile de la peur (El Irhab). Sans jeu de mots : on assimile le voile de la peur à la peur du voile. C'est de plus en plus lisible sur la toile.

Décathlon vient d'en faire l'amère expérience à peu de frais. Son slogan : "à fond la forme", n'a plus ni fond, ni forme ! Oui à l'uniforme mais à condition qu'il soit conforme à la norme en vigueur. Et que dit la norme ? Qu'il n'y a aucune différence spécifique entre l'islam et l'islamisme quand il s'agit du Coran. C'est résolument résolu comme antinomie. Ce n'est pas la croix gammée mais une Foi gommée. À gommer ! Aucun signe religieux n'est désormais admis s'il a une partie liée avec le tourment musulman.

Soyons formalistes en disant systématiquement : non au fondamentalisme. Tel est le nouveau prisme de l'obscurantisme.

Un bon musulman dirait que le seul moyen d'échapper à la peur serait de se draper avec le voile de la pudeur. Renoncer aux fausses valeurs et se prononcer pour de vraies valeurs. Or c'est tout le malaise : lesquelles sont fausses ? Lesquelles sont vraies ?

Les vraies sont celles qui n'ont pas peur de la peur. Celles qui vivent et meurent en ouvrant leurs cœurs et non leurs mœurs.

Toutes ces femmes que vous croyez perdues... Vous les voyez vêtues alors qu'elles sont toutes nues, vues du ciel. Sans compléments circonstanciels de temps ou de lieu. Sous le regard de Dieu...

L’article DÉCATHLON : Hijab et Irhab est apparu en premier sur Le journal de Personne.