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La cité du ciel d’Amy Ewing

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete
La cité du ciel d’Amy Ewing

Nombre de pages : 450 pages
Editeur : Robert Laffont
Date de sortie : 14 Février 2019
Collection : R- jeunes adultes
Langue : Français
ISBN-10: 2221239881
ISBN-13: 9782221239889
Prix Editeur : 18,90€
Disponible sur Liseuse : Oui - 12,99€

De quoi ça parle ?

" Dans trois jours, Sera Lighthaven procédera au plus grand acte de foi qu'une Céruléenne puisse accomplir, annonça la grande prêtresse. Elle plongera du promontoire situé dans les jardins Nocturnes et répandra son sang pour rompre le cordon. Elle sera honorée et chérie par nous toutes tandis que nous voyagerons vers notre nouvelle destination. "
Sera se sentait comme engourdie. Son cerveau refusait de faire le lien avec ce qu'elle venait d'entendre, comme si la grande prêtresse parlait de quelqu'un d'autre.
Nous sommes les Céruléennes, notre sang est magique.
Ces mots prirent un sens nouveau et absolument terrifiant à ses oreilles. Son sang allait causer sa mort...

Tout d'abord, j'ai été charmée par la couverture empreinte de sérénité et d'acte de courage, puis je me suis penchée sur le résumé. Un résumé intrigant, mais j'avais peur d'être déçue, de me faire avoir par un bel emballage. Toutefois, ma curiosité a été la plus forte et je me suis lancée.

Nous atterrissons dans un monde, une île très différente de la planète à laquelle elle est rattachée et qui semble similaire à notre très vieille Terre. Ici, il n'y a pas d'hommes. Sera vit dans une société entièrement matriarcale, dirigée par la grande prêtresse qui essaie au mieux de guider les autres Céruléennes. Mais Sera ne se sent pas vraiment à sa place malgré l'amour de ses mères et son amitié avec Leela. Quelque chose cloche en elle mais quoi ? Elle est avide de savoir, de connaître le passé de son peuple, de ce qu'il se passe sur la planète au-dessous d'elle.

Ce qui m'a frappée de prime abord, c'est le soin apporté par l'auteure dans le développement de la culture des différents peuples qui composent cette histoire. Les Céruléennes avec leurs vies qui tournent autour des décisions de " Mère soleil ". Les Kaolins qui considèrent les femmes comme quantité négligeable et qui ne peuvent rien faire sans l'approbation ou l'autorisation d'un représentant masculin que ce soit un père ou un mari. Alors que du côté Pélagien, la culture est plus ouverte que ce soit concernant l'orientation sexuelle, l'accès aux femmes à l'instruction, à la liberté de choisir par elles-mêmes. D'être tout bonnement indépendante.

Concernant l'histoire en elle-même, j'ai été agréablement surprise par l'intrigue et le cheminement du récit. Je me suis vite attachée à Sera, son amie Leela, les Céruléennes dans leur ensemble. Mais aussi Agnes qui souffre du joug de son père, un homme kaolin, avide de richesse, de pouvoir et de reconnaissance. Leo, le frère jumeau d'Agnes a eu plus de difficulté à trouver ma sympathie dans la première moitié de l'ouvrage. Son évolution personnelle montre qu'une personne peut se rendre compte qu'elle n'a pas bien agi et essaie de réparer ses torts. Ce premier tome est plein de surprise, j'ai aimé les différents points de vue des personnages. Cela donne un dynamisme certain au récit.

Pour conclure, le premier tome de cette duologie a su me conquérir au fil des pages. J'ai aimé la plume de l'auteure, l'univers original qu'elle a construit. J'ai passé un bon moment de lecture et il va maintenant falloir être très patient pour connaître le dénouement de la série.

La cité du ciel d’Amy Ewing


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