Pour cette nouvelle œuvre du compositeur norvégien Øyvind Torvund, celui-ci s’est entouré du BIT20 Ensemble conduit par Trond Madsen, ainsi que de Kjetil Møster au saxophone et électroniques, et Jørgen Træen aux synthés et autres bruits électroniques – ce dernier est notamment connu, en dehors de son pays, pour sa participation aux derniers albums de Susanne Sundfør (on le retrouve ainsi depuis 2010 sur The Brothel, The Silicone Veil, Ten Love Songs et Music For People In Trouble, à chaque fois avec un rôle plus important dans l’enregistrement de l’œuvre finale).
En une demi-heure, on est littéralement projeté dans l’univers des films des années 50, à l’instar de la photographie choisie en couverture et prise en 1956 à Rapa Iti, l’une des îles de la Polynésie française.
The Exotica Album se pose très vite comme une œuvre célébrant autant le style exotica à la mode dans les années 50 et 60 que le style lounge propulsé dans les années 90 et toujours en vogue quand bien même de façon plus subtile car définitivement ancrée dans la musique contemporaine.
Pour faire simple, imaginez que vous regardiez l’un des premiers cartoons de la Warner Bros, sans paroles, mais toujours avec cette musique qui, immédiatement, nous inscrit dans une ambiance inimitable et tellement confortable.
Au final, cette musique est d’un bienfait tel que l’on ne peut se résoudre à ne l’écouter qu’une fois par jour. Vraiment, vous y parvenez, vous, à ne regarder qu’un cartoon ? The Exotica Album, sans être à écouter en boucle, reviendra naturellement tout au long de la semaine sans même que vous vous en rendiez compte.
(in heepro.wordpress.com, le 19/03/2019)
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