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(Note de lecture), Jérôme Bertin, Célébration, par Christophe Esnault

Par Florence Trocmé


Excès de up et excès paroxystiques de down chez un écrivain

Ont émergé ces dernières et plus lointaines années de nombreux poètes qui font les poches à Bukowski. Plus rare, Jérôme Bertin, flamboyant drogué écrit après Bukowski, auteur qui parmi d’autres l’a maintenu à la surface de ce monde.

La vie est une impasse
Coupez !

Je m’autorise un découpage de la prose de l’auteur. C’est bien là où je veux emmener mon dire surnuméraire, surnuméraire à « Ce livre est une merveille ». Formule tellement surfaite et stérile qu’elle s’annule d’elle-même et pourtant à tort. Ai mis le lien vers la chronique - qui m’a vendu ce volume, celle de Sylvaïn Nicolino chez Obsküre* – dans un mail à destination de mes potes. « On en parle quand vous l’aurez lu, vous me remercierez plus tard ». Je devrais m’arrêter là.  Une T.S., une arrivée en HP et ready go pour aller y chercher quatre-vingt-sept pages très denses. Écriture de précision. Science du rythme. Portraits émouvants. Comme si vous y étiez, mais avec le plaisir de ne pas y être.

Ce qu’ils appellent folie
N’est bien souvent
Qu’une hyper sensibilité
Qui permet aux foutraques
De percevoir
Ce qui restera toujours caché
Aux bien portants

Il y a écrit roman sur la couverture, c’est un mensonge.

Mentir est un art
Qui se travail

L’écriture aussi.
Merci poète !!
Christophe Esnault
Jérôme Bertin, Célébration, Vanloo, 2017, 88 p., 12€

*Le voici (NDLR)


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