On pourrait penser que ce sont majoritairement les grandes villes françaises que sont Paris, Lyon ou Bordeaux qui profitent des emplois et des dynamiques économiques. Une récente étude de l’économiste Magali Talandier tend à prouver le contraire.
En s’appuyant sur les flux de consommation, l’économiste explique que les villes moyennes telles que Vannes, Béthune ou Perpignan sont des espaces privilégiés de la consommation locale. Dans ces villes, la propension à acheter des produits de son territoire est supérieure aux grandes villes mais aussi aux petites agglomérations de moins de 20 000 habitants.
L’étude montre également que, malgré une densité légèrement plus accrue des équipements dans les grandes villes, les villes moyennes proposent une diversité comparable. Autrement dit, les services, les commerces et les établissements culturels, sportifs et de santé présents dans les villes moyennes sont tout aussi variés que dans les grandes villes. De plus l’intérêt et la demande croissante du public pour des produits issus de circuits courts favorisent les dynamiques de la consommation locale dans ces villes.
Comme nous le montre cette étude, la qualité de vie est au rendez-vous dans ces villes moyennes qui pourraient modifier durablement la structuration de nos territoires.