J'enchaine sur un autre Margaret Atwood, dont je sors encore plus déçue que du précédent. J'ai trouvé ça long et sans intérêt.
Notre héroïne revient dans la maison familiale, des années après avoir rompu avec sa famille. On l'a appelée car son père a disparu. Elle est accompagné de Joe, son ami, et de David et Anna, un couple. Sa maison, isolée sur un lac, les plonge dans une nature omniprésente, loin de la "civilisation". Et c'est comme si des vacances commençaient pour le groupe, qui semble oublier pourquoi il est là et s'adonne à la pêche, à filmer des bouts de n'importe quoi... Enfin, tous sauf notre héroïne, qui revoit son enfance, son mariage, son frère. L'ambiance est pesante, saturée d'enjeux de pouvoir, notamment de la part de David. C'est glauque, c'est oppressant, on souhaite échapper à cette île... Mais c'est le lieu pour l'héroïne d'un réveil, d'un voyage initiatique et oedipien qui la conduira à plus de liberté. Ou de folie, ce qui peut revenir au même.
Un roman long, lent, trop pour moi en ce moment. Avec des personnages exaspérants.