Ce court poème est attribué à Sāhib Kaul šnandanātha, un adepte cachemirien qui aurait vécu au XVIIème siècle. Le titre pourrait également se traduire " Dix stances sur l'âme identique à ®iva ", car elle offre une méditation sur notre vraie nature qui se révèle n'être autre que ®iva.
Le texte sanskrit a été publié, avec quelques autres, par Jan€rdanaś€stri P€Šḍeya dans sa ś®aiv€dvayaviˆ , à New Delhi en 1997.
(et) je suis celui qui,à la fin, résorbe (cet univers) en lui-même. /1/
Je transcende même la conscience- quatrième (état)
[Démonstration de ce qui a été révélé]
Si l'on dit que le phénomène de la naissance est l'union avec un corps - c'est-à-dire rencontre avec un objet pour la conscience -
C'est à partir de moi qu'apparaissent objectivité et subjectivité ( tvanmayaˆ manmayaˆ ca). C'est aussi à partir de moi qu'apparaît l'unité ( s€myam) du (sujet et de l'objet).
[L'origine de l'œuvre et sa raison d'être]
délivrée après avoiratteint l'expérience du Soi,