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Unfriended: dark web (2018) ★★☆☆☆

Par Olivier Demangeon @critiks_moviz
UNFRIENDED: DARK WEB (2018) ★★☆☆☆ UNFRIENDED: DARK WEB (2018) ★★☆☆☆

Un jeune homme trouve un ordinateur portable et, innocemment, le ramène chez lui. Dans les dossiers, il déniche d'inquiétants fichiers cachés qu'il s'empresse de montrer à ses amis sur Skype. Sans le vouloir, tous se retrouvent dans les tréfonds du Dark Web et découvrent rapidement que quelqu'un les observe et que cet inconnu est prêt à tout pour récupérer son portable et protéger ses secrets.

UNFRIENDED: DARK WEB (2018) ★★☆☆☆

Origine du film : États-Unis
Réalisateur : Stephen Susco
Scénariste : Stephen Susco
Acteurs : Kurt Carley, Colin Woodell, Betty Gabriel, Stephanie Nogueras, Rebecca Rittenhouse, Andrew Lees, Connor Del Rio, Savira Windyani
Genre : Horreur
Durée : 92 minutes
Date de sortie : 26 décembre 2018
Année de production : 2018
Sociétés de production : Bazelevs Company, Blumhouse Productions
Distribué par : Universal Pictures Vidéo (France)
Titre original : Unfriended: Dark Web
Notre note : ★★☆☆☆

UNFRIENDED: DARK WEB (2018) ★★☆☆☆

" Unfriended: Dark Web " est un film d'horreur américain datant de 2018, écrit et réalisé par Stephen Susco, qui effectue là ses débuts à la réalisation. Ce métrage est entièrement proposé en Computer Screen, les acteurs principaux sont Colin Woodell, qu'on a pu voir dans " The Neighbor " (2018), Rebecca Rittenhouse, qu'on va retrouver dans " Once Upon a Time in Hollywood " (2019), Betty Gabriel, qu'on a pu voir dans " " (2017), Andrew Lees, qu'on a pu voir dans " Mortal Engines " (2018), et Stephanie Nogueras, qu'on a pu voir dans des séries télévisées telles que Criminal Minds (2018). Ce métrage est une suite autonome du film " Unfriended " (2014).

Mathias O'Brien ( Colin Woodell) découvre le nouvel ordinateur qu'il vient d'acquérir d'occasion, et dont les précédentes données n'ont pas été effacées. Tout en dialoguant avec plusieurs de ses amis sur Skype, l'ancien propriétaire de l'ordinateur se manifeste également via Facebook et réclame qu'on lui rende son matériel. Mathias continue en parallèle son exploration de l'ordinateur pour finalement découvrir des vidéos très compromettantes. Le propriétaire devient de plus en plus menaçant afin de récupérer son matériel, n'hésitant pas à s'introduire chez Amaya, la petite amie de Mathias afin de mettre la pression sur ce dernier. Malgré le fait que Mathias accepte de collaborer, les participants à la soirée Skype se font zigouiller les uns après les autres...

Bien que je l'ai déjà écrit par ailleurs, beaucoup trop de films n'ont d'horreur que le nom. Ce fut en effet le cas pour quelques-unes des productions récentes telles que " St. Agatha " (2018) de Darren Lynn Bousman, " Summer of 84 " (2018) de François Simard ou encore " Cam " (2018) de Daniel Goldhaber. " Unfriended: Dark Web " vient malheureusement grossir les rangs de ces métrages que d'autres n'hésiteront pas à qualifier de navet. Dans le premier opus, paru en 2014, il y avait une forme d'originalité à proposer le métrage entièrement en Computer Screen. Stephen Susco, le réalisateur, reprend ici le concept, mais fatalement, cette pointe d'originalité a disparu, car du coup, c'est du déjà vu. En outre, dans le film précédent, réalisé par Leo Gabriadze, les protagonistes de l'histoire étaient confrontés à une entité surnaturelle qui se vengeait. Cette particularité expliquait que les attaques pouvaient être silencieuses, soudaines et fulgurantes. Dans le cas présent, les personnages de l'histoire ont à faire à des psychopathes qui œuvrent de concert.

Il n'y a donc rien qui fasse peur dans " Unfriended: Dark Web ", les meurtres sont plus suggérés que réellement montrés. On peut relever une forme de critique du mode de consommation de l'internet par les adolescents et/ou jeunes adultes, qui préfèrent ici se retrouver via Internet et ses différents outils, plutôt qu'en direct dans un café ou chez l'un d'eux. Une fois de plus, les cinéastes se positionnent de manière à mettre en garde sur le fait de trop exposer sa vie sur les réseaux sociaux. Mais cela va encore un peu plus loin, en démontrant que des hackers bien organisés peuvent accéder à des données privées et/ou observer leurs cibles sans que les personnes s'en rendent compte, en activant, par exemple, la web cam d'un ordinateur, à distance.

En conclusion, " Unfriended: Dark Web " est une suite sans être une suite et un film d'horreur qui n'a d'horreur que le nom. L'histoire est familière, l'intrigue est sans intérêt et le développement est bidon. Le rythme est cohérent avec la trame centrale, le récit est fluide et la narration est linéaire. La photographie reprend le concept du computer screen et il faut souligner l'effort de production pour tout présenter en français, dont notamment les incrustations à l'écran. La distribution apparaît comme caricaturale par endroit. Il n'y a guère de choses intéressantes à relever avec ce métrage, qu'on se refuse à recommander à qui que ce soit. Préférez-lui la première monture parue en 2014...

UNFRIENDED: DARK WEB (2018) ★★☆☆☆

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