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Le petit chat est mort, épisode 4 : La culture c’est sciant

Par Abdesselam Bougedrawi @abdesselam

Le petit chat est mort, épisode 4 : La culture c’est sciant

Dans cet article le mot chiant sera remplacé par sciant pour ne pas heurter la sensibilité.
Avez-vous entendu l’ouverture du premier Festival de Cannes 1946. C’est Grace Moore qui chante Ciribiribin. Sciant  à mourir, et qui en dit long sur les suivants.
Il y a aussi le festival d’Orange où on nous refile tous les opéras cacophoniques. Là également sciant.
j’ai même vu une fois un chauve avec une barbe, torse nu, se baladait sur le plateau en s’agitant comme un fou sur l’air du boléro de Ravel. C’est littéralement sciant.
Bien sûr, il y a les intermèdes d’Arte. Même en allemand elles sont complètement sciantes.
Finalement les intellectuels, la culture, c’est réellement sciant.
Et qu’en pense mon petit chat que je soupçonne d’écouter France Culture en cachette.
Il s’est adressé à moi en me parlant comme me parlerait un ami :
«  Vous savez les intellectuels, les artistes sont des fous qui tiennent absolument à contaminer les autres par leur folie. »
Voilà que je deviens fou à mon tour, un chat ne peut parler.
Je ne sais pour quelle raison je me suis mis à ronronner.

Bienheureux sont les petits chats, car dans leur royaume il n’y a pas de culture, ni d’intellectuels, ni les émissions d’Arte.

Amen


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